Pour gérer vos consentements :

Cray va proposer ses supercalculateurs à la demande

Publié par Christophe Lagane le | Mis à jour le

Le spécialiste du supercomputing Cray va proposer sa puissance de calcul dans le Cloud pour la mettre à disposition du plus grand nombre. Avec, en priorité, une solution dédiée à la recherche scientifique.

Cray se lance dans le calcul hautes performances (HPC ou supercomputing) as a service. Autrement dit, le spécialiste historique du HPC entend fournir ses services à la demande, sans que les entreprises utilisatrice n'aient à installer les puissants mais onéreux supercalculateurs entre leurs murs pour assouvir leurs volumineux besoins de calculs.

Pour y parvenir, Cray s'associe à Markley, un exploitant de datacenters et de services Cloud. Basé à Boston et créé en 1991, Markley détient près de 280?000 mètres carrés d'espace d'hébergement aux Etats-Unis et en Europe. Les deux partenaires vont s'attacher à développer des solutions dédiées à certaines industries. Laboratoires pharmaceutiques, entreprises de l'aérospatiale, gouvernements ou secteur bancaire devraient, parmi d'autres, regarder comment la future offre pourrait servir leurs intérêts. Mais le duo semble, dans un premier temps, vouloir viser la recherche scientifique, les data scientists et les experts IT avec des solutions de calculs haute performance et des capacités d'analytique afin d'optimiser les prises de décision.

Priorité sur la recherche scientifique

« Le besoin de supercalculateurs n'a jamais été aussi grand. Pour l'industrie des sciences de la vie en particulier, la vitesse sur le marché est essentielle , déclare Patrick W. Gilmore, responsable technologique chez Markley. En rendant disponible les calculs  haute performance et l'analyse des données à grande échelle dans un modèle hébergé, Markley et Cray fournissent aux organisations l'opportunité de tirer des bénéfices significatifs, à la fois sur le plan économique et opérationnel. » L'hébergeur se vante notamment d'assurer 100% de disponibilité de ses services.

Les premiers services commercialisés s'appuieront sur le Cray Urika-GX pour les calculs dédiés à la recherche scientifique (sciences de la vie) qui intègre des composantes hardware et software. Cray y ajoutera son Graph Engine (CGE) pour tirer parti des capacités de calcul parallèle du système.

S'étoffer sur le marché du big data

L'offre de Cray et Markley permettra ainsi aux entreprises qui en sont dépourvues d'accéder à de hautes capacités de calcul sans nécessiter de lourds investissements. Ou de compléter une infrastructure insuffisante pour répondre à leurs besoins du jour. Pour Cray, fournir du HPC dans le Cloud permettra à l'entreprise de poursuivre son développement sur le marché du big data alors que celui du calcul haute performance pur sur site ralentit. Une évolution de son catalogue qui devra néanmoins prouver sa pertinence face aux géants du Cloud AWS, Microsoft Azure ou Google Compute. Aucun détail tarifaire ni de performance n'est pour l'heure communiqué.

Lire également
Bull et Cray vont concevoir les premiers supercalculateurs ARM
Pour Cray, les supercalculateurs ne sont pas menacés par le Cloud
Supercalculateurs : la Chine fait jeu égal avec les Etats-Unis, la France 5ème

La rédaction vous recommande