HPE se renforce sur le marché du HPC avec le rachat de SGI
Après le rachat de Sun Microsystems par Oracle en 2010, c'est aujourd'hui un autre monstre sacré du monde des stations de travail et des serveurs RISC qui est racheté : SGI. La firme, qui ne propose depuis quelques années plus que des serveurs x86, rejoint HPE pour un montant de 275 millions de dollars.
Une bonne affaire pour le géant américain, qui met ainsi la main à bon compte sur un spécialiste des supercalculateurs. SGI propose des serveurs et systèmes de stockage de hautes performances. La société a généré un chiffre d'affaires de 533 millions de dollars sur son année fiscale 2016.
Pour HPE, l'offre de SGI devrait permettre de répondre aux besoins du marché du HPC académique ou privé, mais aussi aux défis du Big Data analytique et du Cloud massif.
Lire aussi : 10 chiffres sur LightOn, qui prépare son IPO
Le marché du HPC en ligne de mire
HPE va donc aborder de façon plus convaincante le marché du HPC, estimé à 11 milliards de dollars selon IDC. Il devrait croître de 6 à 8 % par an sur les trois prochaines années. Et la croissance pour le segment de l'analytique ne devrait pas être loin du double.
SGI positionne aujourd'hui 25 clusters dans le top 500 des ordinateurs les plus rapides de la planète (Lire l'analyse du dernier classement « Supercalculateur : la Chine dépasse les 100 pétaflops avec ses propres processeurs« ), dont 9 dépassent le pétaflops de puissance de calcul réelle. En France, le Pangea de Total, le supercalculateur privé le plus puissant au monde, affiche 5,3 pétaflops et se classe ainsi en 11e position du top 500. Il utilise des serveurs SGI sous SUSE Linux Enterprise Server.
À lire aussi :
IBM et le GENCI partent à l'assaut des supercalculateurs exaflopiques
Atos se veut le fer de lance des supercalculateurs exaflopiques
Les supercalculateurs ARM jouent les gros bras
Sur le même thème
Voir tous les articles Data & IA