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L'IA va-t-elle détruire plus d'emplois qu'elle n'en crée ?

L'hypothèse d'un remplacement significatif d'emplois à l'ère de l'intelligence artificielle est relancée. Quel équilibre pour les métiers IT ?

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L'IA va-t-elle détruire plus d'emplois qu'elle n'en crée ?

La popularité de ChatGPT relance le débat sur l'automatisation. L'hypothèse d'une destruction nette d'emplois par des applications d'intelligence artificielle (IA) est redoutée.

Étude à l'appui, les analystes de Goldman Sachs estiment que 25% des tâches actuelles effectuées par l'humain pourraient être automatisées par l'IA aux États-Unis et en Europe.

Certains métiers sont plus exposés que d'autres, comme a relevé ZDNet.com.

Les professions administratives (46%) et juridiques (44%) seraient les plus impactées. Les métiers informatiques (29%) et les travailleurs des médias (26%) ne seraient pas épargnés.

En revanche, les actifs de secteurs à forte intensité de main d'oeuvre seraient moins touchés, des métiers de services à la personne (19%) aux « cols bleus » de la construction (6%).

L'IA générative impacte l'emploi et dope le PIB

Les rapporteurs Joseph Briggs et Devesh Kodnani indiquent dans leur étude :

« Aux États-Unis et en Europe, nous constatons que près des deux tiers des emplois actuels sont exposés à un certain degré d'automatisation, et que l'intelligence artificielle générative [Ndlr : seule] pourrait remplacer jusqu'à un quart de ces emplois ».

Les économistes ajoutent : « en extrapolant nos estimations à l'échelle mondiale, il apparaît que l'IA générative pourrait automatiser l'équivalent de 300 millions d'emplois à temps plein. » Or, la population active mondiale est estimée à 3,5 milliards de personnes*.

Malgré tout, Goldman Sachs prévoit que de nouveaux métiers profiteront de l'automatisation. Par ailleurs, le groupe financier anticipe une amélioration de la productivité des professions partiellement touchées par le phénomène, notamment dans les métiers IT.

Aussi, la banque américaine d'investissement estime que ChatGPT et ses rivaux pourraient contribuer, à terme, à faire progresser de 7% le PIB annuel mondial.

*Source : la Banque Mondiale.

(crédit photo © Shutterstock)

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