Pour une IA « plus éthique » : 8 acteurs de la tech signent une charte de l'Unesco
A l’occasion du 2e forum mondial de l’UNESCO sur l’IA, la GSMA, INNIT, Lenovo Group, LG AI Research, Mastercard, Microsoft, Salesforce et Telefonica ont signé un accord s’engageant à la protection des droits humains lors de la conception, du développement, de l’achat, de la vente et de l’utilisation de l’IA.
Il intervient après l’adoption, en novembre 2021, du premier cadre éthique mondial pour l’utilisation de l’intelligence artificielle par l’ensemble des États membres de l’Unesco.
« Aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape majeure en obtenant le même engagement concret de la part de grandes entreprises mondiales. J’appelle tous les acteurs de la Tech à suivre leur exemple. » affirme Audrey Azoulay, la directrice générale de l’Unesco.
Un accord avec la recommandation de l’Unesco
La charte stipule que des contrôles devrons être effectuer pour s’assurer du respect des mesures de sécurité. Les effets néfastes de l’IA devront être identifiés pour que les entreprises prennent des mesures afin de les corriger ou de les limiter, dans des délais raisonnables, tout en respectant la législation propre à chaque pays.
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L’accord souligne également l’importance des tests ex-ante (avant la mise sur le marché) et ex-post (après le déploiement) afin de réguler les risques de ces technologies compte tenu de l’évolution rapide des systèmes d’IA déjà sur le marché.
Cet accord s'inscrit dans le cadre de la Recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle.
« Ce n’est pas uniquement aux gouvernements d’agir » selon Audrey Azoulay.
Ariel Guillaud
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