Pour gérer vos consentements :

Quand le candidat IT idéal n'est pas celui que vous croyez

Publié par Ariane Beky le - mis à jour à

L'usage de « deepfakes » et d'informations d'identification personnelle volées progresse chez les candidats et usurpateurs patentés dans l'IT.

L'inadéquation entre la demande et l'offre de compétences technologiques, la concurrence que se livrent les employeurs et l'hybridation du travail favorisent les manipulations portées par une intelligence artificielle pour tenter d'obtenir un travail à distance dans la Tech.

L'entité IC3 (Internet Crime Complaint Center) du FBI alerte :

Le nombre de plaintes concernant l'usage de « deepfakes » et d'informations d'identification personnelle (PII) volées lors du processus d'embauche augmente .

Sous le terme deepfake, le FBI inclut les vidéos, images et enregistrements « modifiés et manipulés de manière convaincante pour présenter quelqu'un sous un faux jour et lui faire dire ou faire des choses qui ne l'ont pas été dans la réalité. »

Le candidat IT idéal n'est donc pas forcément celui que l'on pense.

« Grande démission » ou compromission ?

La « grande démission » constatée sur certains marchés amplifie la tendance.

« Des départements informatiques qui ont opté pour un strict retour au bureau [Ndlr : post-confinement sanitaire] ont affronté des démissions en cascade et tentent d'inverser la tendance », expliquait en mars dernier la société d'analystes Gartner.

Le travail à distance, chez soi ou dans un tiers lieu, peut séduire.

Selon le FBI, les candidats manipulateurs visent le plus souvent des postes techniques que le marché peine à pourvoir et pour lesquels la surenchère salariale peut jouer, dans le développement logiciel et l'administration de bases de données, notamment.

La tendance mise en exergue par le Bureau fédéral d'enquête américain s'inscrit dans un contexte global d'augmentation d'escroqueries et arnaques en ligne (scams).

Interpol, l'Organisation internationale de police criminelle, a récemment prévenu :

« Les fraudes aux telecommunications et la compromission de courriels professionnels (Business Email Compromise ou BEC) préoccuppent de nombreux pays et ont un effet extrêmement dommageable sur les économies, les entreprises et les communautés. »

(crédit photo © Shutterstock)

La rédaction vous recommande