Emploi IT : Red Hat fléchit, mais résiste
Les 30 ans de Red Hat s'accompagnent d'un réalignement de ses troupes.
Red Hat va réduire ses effectifs de 4%, a déclaré son CEO Matt Hicks lundi 25 avril. Ce sont donc 800 des 20 000 collaborateurs du spécialiste des technologies open source qui sont appelés à quitter, dans les mois prochains, l'entreprise basée à Raleigh (Caroline du Nord).
Les réductions « se concentreront sur les services généraux et administratifs et les rôles associés dans toutes les fonctions de l'entreprise », a expliqué le dirigeant. « Nous ne réduirons pas les rôles dédiés aux ventes directes ou à la construction de nos produits. »
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Les métiers IT et les professions commerciales seraient donc épargnés.
Red Hat, comme IBM, réduit la voilure
« Red Hat dispose d'une formidable opportunité en matière de cloud hybride ouvert avec l'évolution du cloud public et de l'informatique en périphérie, ainsi que dans des secteurs spécifiques, des télécoms à l'automobile », a insisté Matt Hicks. « Mais les opportunités de marché ne nous attendront pas ». L'organisation doit donc s'adapter pour « avoir autant d'impact dans les 10 prochaines années que Red Hat en eu jusqu'à présent ».
L'éditeur de l'OS Red Hat Linux Enterprise rejoint ainsi bien d'autres sociétés des technologies, de Microsoft à Amazon, qui ont engagé des plans de restructuration ces derniers mois.
Le groupe IBM, propriétaire de Red Hat, a lui même annoncé en janvier 3 900 suppressions de postes. Davantage d'employés, sur un effectif mondial de plus de 288 000 collaborateurs, seraient finalement impactés par cette vague, a relevé Bloomberg la semaine passée.
Depuis l'été dernier, plus d'un millier d'organisations actives dans les technologies de l'information ont supprimé près de 200 000 postes, dont ceux d'ingénieurs et de spécialistes des données. Mais ces suppressions impactent encore peu le marché de l'emploi IT.
L'activité s'ajuste au repli de la demande. Certes, les grands comptes clients continuent d'investir, cependant ils adoptent une approche plus conservatrice de leurs dépenses IT. Et ce après avoir beaucoup investi durant la pandémie pour soutenir le travail hybride.
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(crédit photo © Red Hat)
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