Applications : quand le développement logiciel soutient les métiers
Au-delà de l'IT, les dirigeants impliqués dans l'acquisition et le déploiement agile de logiciels ont plus d'opportunités d'atteindre leurs objectifs commerciaux.
C'est ce que soutient Frost & Sullivan. Le cabinet de conseil en stratégie a mené l'enquête internationale pour CA Technologies (filiale de Broadcom).
1087 responsables informatiques et dirigeants ont été interrogés. Tous travaillent dans de grandes entreprises (réalisant au moins 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel).
Le département IT reste le principal pourvoyeur/développeur d'applications (39%) de son groupe. Il devance ainsi les fournisseurs externes (34%). Toutefois, les ingénieurs logiciels des directions métiers réalisent eux-mêmes 28% des développements.
De surcroît, 85% des répondants (82% en Europe) estiment que les décideurs métiers jouent désormais un rôle clé en matière d'acquisition et de développement de solutions.
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Performance commerciale
Hors IT, plus de 8 dirigeants sur 10 déclarent aussi que leur performance commerciale dépend de la modernisation de la conception et du déploiement d'applications.
Les métiers montent donc en puissance dans le développement logiciel, interfaces de programmation (API) et microservices inclus. Les technologies de conteneurs ne sont pas non plus négligées. Mais « le DSI reste le principal initiateur des développements d'infrastructures/ressources informatiques à l'échelle de l'organisation », selon le rapport.
Pour Frost & Sullivan, les dirigeants métiers et les DSI peuvent chacun influencer ou décider de développements et acquisitions de logiciels. En fonction des projets.
Sans risquer le bras de fer ?
Selon un autre rapport, du cabinet Deloitte celui-ci, les DSI peinent encore à se positionner en pilotes de la transformation numérique de leur organisation.
(crédit photo : via pexels.com)
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