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Dossier : banc d'essai exclusif des navigateurs web

2 – Leurs parts de marché

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Dossier : banc d'essai exclusif des navigateurs web

Sommaire 1 – Les quatre principaux navigateurs du marché

2 – Leurs parts de marché

3 – Respect des standards et mémoire

4 – Performances JavaScript

5 – Performances générales et conclusion

Les quatre principaux navigateurs du marché

Google vient de dévoiler la troisième mouture de son navigateur web Chrome. Lors de notre dernier comparatif, en juillet dernier, Apple Safari était le plus rapide des navigateurs. Nous lui avions toutefois préféré Google Chrome, plus économe en ressources et plus prometteur sur le long terme.

Pour ce test, nous reprenons notre configuration de test, fraîchement réinstallée et toujours pourvue d’un processeur Intel Core 2 Duo T8300 cadencé à 2,4 GHz, assisté de 3 Go de mémoire vive. Le tout fonctionne sous Windows Vista SP2.

Nous avons mis sur le grill plusieurs navigateurs : Internet Explorer 8 (8.0.6001.18813), Firefox 3.5.3, Safari 4.0.3 (531.9.1), Chrome 3.0 (3.0.195.21) et Opera 10 (10.00 R1750).

Internet Explorer 8 est un produit assez fonctionnel. Son moteur de rendu HTML est rapide, contrairement à son interpréteur JavaScript, d’une lenteur affligeante. Pour les professionnels, Internet Explorer 8 reste souvent un passage obligé, car il est le seul à pouvoir jeter un pont vers les moteurs de rendu des précédents navigateurs Microsoft ainsi que les contrôles ActiveX.

Firefox 3.5.3 est un logiciel très équilibré : moteurs de rendu HTML et JavaScript de premier ordre, extensibilité sans pareil, etc. Le monde IT s’intéresse à ce produit à cause de son infrastructure avancée qui peut être mise à profit au sein de logiciels web présentant des interfaces graphiques évoluées. Par défaut, il n’est toutefois pas compatible avec les applications natives.

Les trois autres navigateurs web de notre comparatif sont boudés par le monde IT, et à raison. Aucun d’entre eux n’est suffisamment extensible pour permettre le déploiement d’applications web très spécifiques. De même, aucune technologie ne permet le lancement des applications natives. Les futures versions de Google Chrome pourraient cependant changer la donne en intégrant par défaut le support des extensions et la technologie Native Client qui permet de lancer du code x86 au sein des navigateurs web. Chrome sera alors un redoutable concurrent d’Internet Explorer dans le monde des solutions IT.

Pour le reste, Safari 4.0.3, Chrome 3.0 et Opera 10 proposent des moteurs HTML véloces et plus respectueux des standards que ceux d’Internet Explorer 8 et de Firefox 3.5.3. Ils intègrent également des technologies avancées qui pourraient faire le bonheur des développeurs visant le marché des applications IT. Enfin, Safari et Chrome offrent des moteurs JavaScript d’une rapidité sans égale. Dans ce domaine, Opera 10 est malheureusement à la traine.

Sommaire 1 – Les quatre principaux navigateurs du marché

3 – Respect des standards et mémoire

4 – Performances JavaScript

5 – Performances générales et conclusion

Parts de marché

Voici un état du marché, reprenant les dernières valeurs mesurées par des organismes de référence. Le premier tableau donne un état du marché mondial. Il mixe les données de Market Share, de StatCounter et du W3Counter. Internet Explorer continue de plonger, avec un score en baisse de plus de 3,3 %. Même constat pour Safari, pourtant installé par défaut sur les machines Apple. Tout ceci profite à Firefox, Chrome et – dans une moindre mesure – à Opera.

Le second tableau se concentre sur le marché européen, au travers d’une moyenne des évaluations de l’AT Internet Institue et de StatCounter. Ici, les parts de marché sont assez proches de celles relevées en juillet dernier. Nous notons toutefois un effritement de celles d’Internet Explorer et d’Opera, au profit de Safari, Chrome et Firefox.

Enfin, le dernier tableau reprend les chiffres de fréquentation du site W3Schools. Internet Explorer dégringole de 1,4 %. La plus forte hausse est Chrome, qui passe de 6 % à 7 % de parts de marché. Firefox (+0,1 %), Safari (+0,2 %) et Opera (inchangé) sauvent les meubles.

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3 – Respect des standards et mémoire

4 – Performances JavaScript

5 – Performances générales et conclusion

Respect des standards et mémoire

Notre premier tableau le montre sans équivoque : tous les navigateurs du marché, hormis Internet Explorer, obtiennent un bon score au test Acid3.

Le second tableau montre la consommation mémoire en charge. Nous avons ouvert cinq onglets contenant des sites représentatifs : moteur de recherche Google, site d’actualités Silicon.fr, l’application web Gmail, l’application Flash d’ARTE Radio et un portail massif, celui de TF1. Premier constat, Safari et Internet Explorer ne sont pas des modèles du genre en terme de consommation mémoire. Par contre, Firefox se débrouille très bien. Du beau travail de la part des développeurs.

Le dernier tableau montre la quantité de mémoire restituée au système lors de la fermeture des onglets. Le trio de tête est inattendu : Chrome, qui caracole en tête, Internet Explorer et Firefox. Safari et Opera obtiennent ici de piètres résultats qui ne laissent augurer rien de bon pour ceux qui laissent leur navigateur web ouvert pendant de longues périodes.

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3 – Respect des standards et mémoire

4 – Performances JavaScript

5 – Performances générales et conclusion

Performances JavaScript

Nous utilisons le benchmark Google V8 au sein de notre premier tableau. Il favorise nettement les navigateurs basés sur le WebKit. Sans surprise, Chrome et Safari s’en sortent donc ici avec brio, très loin devant la concurrence. Vous pouvez voir sur le second tableau que Safari conserve sa couronne au test SunSpider. Chrome réduit l’écart, mais n’arrive pas à rattraper son adversaire.

Pour départager nos deux champions, nous avons fait appel à la très lourde (mais aussi très complète) suite de tests Dromaeo. Nos deux challengers écrasent ici la concurrence. Le résultat est sans appel : si Safari se montre très véloce, c’est bien Chrome qui propose le moteur JavaScript le plus rapide des deux navigateurs.

Vous noterez les performances systématiquement en retrait d’Internet Explorer. Pour Opera, les choses ne sont guères plus encourageantes. Il est temps que les développeurs des deux compagnies présentent des moteurs JavaScript de nouvelle génération. Pour Firefox, les résultats sont dans la moyenne, mais n’ont rien de transcendant.

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3 – Respect des standards et mémoire

4 – Performances JavaScript

5 – Performances générales et conclusion

Performances générales

Avec Peacekeeper, ce n’est pas seulement la vitesse du moteur JavaScript qui est évaluée, mais tous les éléments du navigateur : chargement des données, affichage, animations, etc. Si cet ensemble de tests semble favoriser certains logiciels, ces résultats sont dans l’ensemble plutôt pertinents. Là encore, Safari et Chrome sont au coude à coude. Opera s’en sort correctement, contrairement à Internet Explorer. Enfin, Firefox est le grand absent de notre tableau, puisqu’il échoue à ce test.

Armés de ces informations, vous voilà prêts à choisir le navigateur de vos rêves. Ceux qui surfent peu pourront sans problème se contenter d’Internet Explorer. Firefox est toutefois un produit de meilleure qualité, plus performant et très équilibré. Si la nouveauté ne vous effraie pas, tentez des solutions alternatives : Safari est parfait sur des machines rapides alors que le minimaliste Chrome fera le bonheur des possesseurs de netbooks. Quant à Opera, ce logiciel reste une suite Internet très prisée.

Dans le monde IT, le choix est plus difficile : Internet Explorer reste largement utilisé, mais Firefox demeure plus facilement extensible. Attention également à Chrome, dont certaines caractéristiques pourront attirer les professionnels : mises à jour transparentes, intégration de Gears, arrivée programmée des extensions et de Native Client.

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