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Dossier comparatif navigateurs web : Chrome champion toutes catégories en 2011

Le test Peacekeeper évalue les performances générales des navigateurs. Chrome confirme ses bons résultats, avec un score en légère hausse. N’en déplaise à certains, l’offre de Google est aujourd’hui imbattable en terme de performances pures.

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Dossier comparatif navigateurs web : Chrome champion toutes catégories en 2011

Le début de cette nouvelle année est l’occasion idéale pour tenter de répondre à une question importante : quel sera le plus performant des navigateurs web ? Nous avons mis face à face les versions de développement des butineurs les plus courants :

Internet Explorer 9 Platform Preview 7 (1.9.8023.6000) du 17/11/2010, avec accélération graphique inactive (Microsoft) ;

Firefox 4.0b9pre « Minefield » du 02/01/2010, avec accélération graphique active (Mozilla) ;

Chrome 10.0.614.0 « Canary Build » du 02/01/2010, avec accélération graphique active (Google) ;

Safari 5.0.3 + WebKit r74232 du 17/12/2010, avec accélération graphique active (Apple) ;

Opera 11.00 rev1156 du 16/12/2010 sans support de l’accélération graphique (Opera Software).

Rappelons que l’accélération graphique peut avoir une incidence sur les tests. En effet, elle décharge le processeur d’une partie de ses tâches (qui sont prises en charge par le processeur graphique, GPU) lui laissant ainsi plus de temps pour exécuter le code JavaScript. Notez que sur la plupart des configurations, Internet Explorer 9 supportera l’accélération graphique et proposera donc des performances supérieures à celles mesurées au sein de notre comparatif.

Notre dossier se compose de quatre parties successives : les parts de marché (page 2), le respect des standards (page 3), les performances des moteurs JavaScript (page 4), puis les performances générales des navigateurs (page 5). Bonne lecture !

Parts de marché

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Graphique 2 : en Europe, le phénomène est encore plus marqué. Internet Explorer est en nette baisse, les parts de marché de Firefox s’effritent et Chrome gagne de nombreux partisans. Safari et Opera s’en sortent très honorablement. Un bénéfice lié directement à la présence du ballot screen de Microsoft, imposé par la commission européenne.

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Graphique 3 : la France bat le chaud et le froid. Le froid pour ses choix classiques : Internet Explorer y est ainsi plus populaire que dans le reste de l’Europe. À contrario, Firefox et Opera sont moins utilisés. Le chaud également, notre contrée comptant un grand nombre d’utilisateurs de Chrome et de Safari. Il est vrai que la France reste un des bastions d’Apple.

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Graphique 4 : chez les développeurs et les webmasters, Firefox se place devant Internet Explorer. Les deux butineurs perdent cependant des parts de marché depuis notre dernier pointage, au profit de Chrome (boosté par le Chrome Web Store, qui attire les développeurs), mais aussi de Safari (soutenu par la hausse des ventes des machines Apple).

Respect des standards

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Graphique 2 : aucun changement du côté des sélecteurs CSS3. Nos quatre butineurs proposent aujourd’hui un score parfait à cette série de tests. Modernité et respect des standards forment les fondements des nouveaux navigateurs web… y compris chez Microsoft. Voilà qui ne manquera pas de rassurer les développeurs.

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Graphique 3 : dans le secteur de la compatibilité HTML5, Internet Explorer fait bande à part. Les responsables de Microsoft ont ainsi choisi de n’implémenter que les fonctionnalités qui peuvent être considérées comme finalisées. Pour les quatre autres butineurs, c’est toujours la course à l’échalote, le grand champion dans ce domaine restant Chrome.

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Graphique 4 : terminons par la compatibilité JavaScript, un élément important pour les développeurs. Le score grimpe avec l’ensemble des butineurs. Le classement reste toutefois inchangé : Opera est premier, talonné de très près par Internet Explorer. Chrome et Safari restent en retrait, alors que Firefox ferme la marche.

Performances des moteurs JavaScript

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Graphique 2 : le benchmark V8 favorise nettement Chrome. Pour le reste, ses résultats sont plus conformes à la réalité que ceux livrés aujourd’hui par le test SunSpider. Opera décroche ainsi la seconde place, devant Safari et Firefox, Internet Explorer fermant la marche. Vous noterez la bonne progression de Firefox, qui rejoint presque le trio de tête.

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Graphique 3 : la très complexe série de tests Dromaeo est représentative des traitements lourds menés par certaines applications web modernes. Chrome domine le classement… suivi par Firefox, qui dépasse Opera. Notez que ceci n’est pas dû à une hausse des performances de Firefox, mais à une baisse radicale de celles d’Opera 11.00. Internet Explorer occupe la dernière place.

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Graphique 4 : Kraken est un autre benchmark « réaliste » en termes de traitements. Firefox est toujours premier au classement. Chrome le rattrape toutefois rapidement. Là encore, le score d’Opera chute assez lourdement. Internet Explorer est en dernière position, mais avec un score en progression de fois 2,9 par rapport à notre dernier classement !

Performances générales des navigateurs

Opera, s’en sort très bien, mais sa note tombe de presque 40 %. Point de triche ici, cette contreperformance étant également mesurable avec d’autres tests. Un problème que les développeurs de la compagnie devront corriger.

Même constat pour Safari dont l’évaluation est réduite de plus de 35 %. Il est vrai que si le butineur est efficace en terme de vitesse brute, la lourdeur de son interface sous Windows le pénalise fortement. Et ne parlons pas de sa consommation mémoire… catastrophique.

Avec Firefox, le score est en baisse de 23 % depuis notre dernier pointage. Certes, le moteur JavaScript du butineur progresse, mais ce dernier devient de plus en plus gourmand en ressources. Le moindre script complexe finit ainsi par bloquer entièrement les autres processus du logiciel.

Reste Internet Explorer, dont les résultats ne sont guère brillants. À noter qu’ils ont toutefois le mérite de grimper de 13 % depuis notre dernier dossier comparatif. De plus, il convient de rappeler que l’accélération graphique est ici inactive, ce qui pénalise fortement cette solution.

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