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DreamForce 2009, Salesforce : Chatter n'est pas jouer !

Si Salesforce.com  s'est inspiré des technologies Web pour sa plate-forme collaborative, pas question de faire du Twitter d'entreprise. 'Chatter' concurrence bien SharePoint et autres offres collaboratives.

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DreamForce 2009, Salesforce : Chatter n'est pas jouer !

Avec plus de 19 000 participants enregistrés pour cette édition de DreamForce 2009, le trublion de l'industrie du logiciel et étendard du Cloud Computing peut se réjouir.

En effet, lors de son intervention inaugurale, le CEO de Salesforce.com Marc Benioff avait inscrit le chiffre de 18 000 sur sa présentation !

« Ce résultat est un signe adressé à l'industrie du logiciel, qui prouve que nous sommes dans la bonne direction et que nous contribuons à construire le futur de cette industrie » a-t-il lancé.

Donner vie aux informations et applications

Après une présentation classique de Salesforce et de ses évolutions, quelques remerciements aux participants et à ses employés. le dirigeant a rappelé les dernières annonces (cf. autre article), avant le scoop de la manifestation : Chatter, la nouvelle plate-forme de collaboration et de "social computing".

Objectif ? « Nous souhaitons proposer une plate-forme collaborative réunissant dynamiquement les applications de l'entreprise, les données et les divers contenus accessibles simplement par les utilisateurs en fonction de leurs habilitations », explique Tim Knight, directeur marketing produit chez Salesforce.

Cette collaboration comprend toute la panoplie :

-profils (informations, compétences, photo, groupes d'appartenance.),

-statut,

-feeds (alertes provenant d'utilisateurs, d'applications ou de contenus),

-des groupes,

-du contenu "social" (présentations, feuilles de calculs partagées, etc.),

-des applications "sociales" (discussions en temps réel, systèmes d'alerte sur des événements applicatifs ou autres),

-gestion des droits d'accès et de partage,

-liens avec des feeds Twitters et Facebook (avec possibilités de filtrage).

Collaboration inside : chatter n'entraine pas de surcoût direct

Ces fonctions ont été bâties sur la plate-forme Force.com, socle de toute application Salesforce ou elles ont été développée par les partenaires sur Force.com ou dans AppExchange.

Ces fonctions deviennent ipso-facto disponibles gratuitement pour les utilisateurs de ces applications. Et utilisables par les développeurs !

Commentaire: « Cette plate-forme unifiée et de confiance est une caractéristique propre à Salesforce qui propose une solution intégrée et sans développement pour l'utilisateur. Contrairement à des solutions de type SharePoint, Chatter donne vie à vos informations. SharePoint est une solution statique, et nécessite des développements et de l'intégration pour devenir dynamique », souligne Tim Knight, qui ajoute : « Nous proposons également une offre payante à 50 dollars par mois et par utilisateur, pour les clients qui souhaiteraient utiliser les fonctions de collaborations en dehors de toute application de la plate-forme Force.com.»

Des briques prêtes à l'emploi pour développer du collaboratif

Au-delà de ce 'cloud collaboratif', Chatter incarne aussi une "plate-forme sociale" permettant aux développeurs d'intégrer toutes ces fonctions dans leurs applications Force.com : profils, statuts de présence, gestion de groupes et de feeds (internes ou d'autres plates-formes, accès aux documents et applications, Google developer toolkit, Facebook developer toolkit, et Twitter developer toolkit.). De nombreux composants "sociaux" prêts à l'emploi peuvent simplement être intégrés aux développements existants ou à venir, avec un minimum de code à écrire. Et des API documentées offrent la possibilité d'intégrer des applications externes.

Face aux offres comme Lotus Live, celle de Facebook bénéficiera elle aussi du levier de la gratuité de fonctions qui viennent compléter des applications déjà utilisées. À suivre.

On aurait pu penser que les accords avec Cisco auraient favorisé une intégration de la communication unifiée à cette plateforme. Tim Knight rétorque : « Ce n'est qu'une première étape pour cette nouvelle offre. Nous verrons par la suite ce qui viendra l'enrichir. Accordez-nous un peu de temps!»

Inspiration Internet, et surtout pas une copie de Twitter

Lorsque, comme sur silicon.fr, l'on suit depuis plusieurs années les évolutions du 'cloud' et de Salesforce, on est surpris par le discours très "social network" et orienté « Twitter » concernant ces plates-formes pour l'entreprise.

Réponse: « Chez Salesforce, nous souhaitons apporter le meilleur des interfaces et de l'ergonomie du Web aux applications d'entreprise. Mais, il ne s'agit pas pour nous de "faire du twitter ou du facebook pour l'entreprise". Nous utilisons ces exemples pour faire comprendre les évolutions que nous mettons en place. Mais, si nous utilisons ces mots, c'est surtout pour rendre le discours plus compréhensible par tous. Car tout le monde comprend alors de quoi il s'agit », conclut Tim Knight. On est rassuré !.

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