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L'impact du « ballot screen » sur les parts de marché d'IE

Publié par David Feugey le | Mis à jour le

En forçant Microsoft à proposer le choix du navigateur web à utiliser sous Windows, l'Europe a su rétablir un certain équilibre entre les différents acteurs du secteur.

Le « ballot screen » qui avait été imposé à Microsoft par la Commission européenne arrive à son terme. Cette fenêtre s'affiche lors d'une installation de Windows, et permet aux utilisateurs de choisir leur navigateur web en toute liberté.

L'objectif est de casser le monopole de fait d'Internet Explorer, installé par défaut au sein de Windows. Programmé pour une durée de 5 ans, le « ballot screen » disparaîtra début 2015. Mais a-t-il été efficace ?

Un impact notable

Sur les trente derniers jours (source StatCounter), le classement mondial couronne Chrome (50,93 % de parts de marché), devant Internet Explorer (22,78 % de PDM) et Firefox (18,33 %). En Europe, l'influence du « ballot screen » est bien réelle : Internet Explorer n'est ainsi qu'en troisième position des navigateurs web, avec 17,31 % de parts de marché, derrière Firefox (25,52 % de PDM) et Chrome (47,71 %).

Le « ballot screen » aura donc eu un impact fort sur les parts de marché de Microsoft dans le secteur des navigateurs web.

Le nouvel ennemi de la Commission européenne est maintenant Google, qui est accusé d'abus de position dominante. L'Europe souhaiterait que le moteur de recherche soit séparé des autres activités de la firme (voir l'article « Le Parlement européen amorce le démantèlement de Google »).

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