SAP: l'USF "encaisse" les nouveaux tarifs "maintenance"
Que penser des annonces de SAP, ce 15 janvier, portant sur les coûts de maintenance et sur la nouvelle offre?
« C'est mieux, plus au coeur de ce qui nous préoccupe: la valeur réelle du support, loin des affaires mercantiles.« , nous a commenté le président de l'association, qui tient toujours à marquer son indépendance face à l'éditeur.
Jean Leroux (USF) nous a récapitulé deux points importants:
1- il n'y pas d'augmentation : « C'est bien confirmé, formellement entériné -après une série de préalables qui ne furent pas simples négocier. »
2- il y a eu, de part et d'autre, une volonté d'avancer, de « sortir des discussions passionnelles pour aboutir: Le dossier est repositionné, loin des arguties sur les calculs de pourcentages« .
« On n'achète pas des licences logicielles comme des ramettes de papier. Nous faisons une sorte de pari sur la durée »
« L'option qui a été formulée nous paraît claire. C'est clair novateur. SAP dit: « Vous avez jusqu'au 15 mars pour nous notifier votre choix. Soit l'entreprise cliente confirme le passage àEnterprise Support (ES) (incluant les services SAP MaxAttention, SAP Safeguarding - . business continuity, . business process improvement) avec un taux de 18,36%, soit elle revient au Standard Support
à 18%. » [soit une augmentation de 1% négociée en 2009).
Mais toute nouvelle licence passe à 22%. Ces nouvelles conditions sont applicables jusqu'en 2017.
Pour ceux qui choisissent de s'en tenir au Standard Support, « il est déjà possible, grâce à Solution Manager, de disposer de suffisamment d'outillage pour apporter des améliorations, comme des mesures de volumétrie, par exemple. »
On peut donc changer d'avis en cours de route ?
« Oui, et c'est une question de calcul« , explique Jean Leroux. « Par exemple, sur un millier de licences, la différence entre les deux options joue sur environ 3 K-euros. Et sur 5.000 utilisateurs, cela doit se chiffre à envirion 18 K-euros. Donc, ce n'est pas rien. Et tout dépend du poids que l'on donne à l'option Enterprise Support avec ses modules (.). Au delà de l'utilisation de Solution Manager, cela peut se justifier avec les améliorations visées et obtenues. »
Et où en est-on sur la démarche de benchmarking ?
« Cette initiative, avec approche comparative, a démarré ; nous avons déjà la participation d'une cinquantaine d'entreprises, avec un objectif de 100. « C'est la possibilité de regarder ensemble, avec SAP, comment changer, optimiser les process métiers, réduire les coûts pour l'archivage, par exemple (sans nécessairement utiliser ES). Dcon, oui, cela donne de bons résultats, et peut conduire à éviter de racheter de nouveaux servers, par exemple. »
Vincent de Poret, SAP France: un livre blanc à paraître
Chez SAP France, on confirme l'intérêt de Solution Manager, « un outil qui, depuis plus d'un an, permet de conduire des analyses et d'optimiser les coûts. C'est un véritable outil de pilotage (par exemple chez Airbus): optimisation de la maintenance, repérage des bugs, etc. »,explique Vicent de Poret (SAP France). « Nous portons actuellement nos efforts pour mieux en informer nos partenaires« .
SAP va éditer - d'ici à quelques mois- un livre blanc « Comment mieux tirer parti de Solution Manager ». « Il récapitulera les points d'avancement et d'amélioration », explique Vincent de Poret.
Autre remarque de la direction de SAP France:
« Le coût de 18% et 22% pour la maintenance SAP est bien en deça de celui de la concurrence (25 à 30% souvent). Et nous voulons, en outre, apporter une différenciation importante, en terme de qualité« .
Pour 2010, SAP France va mettre l'accent sur une meilleurs communication avec ses clients: l'outil SNA fde l'ARSA va être mis à disposition des membres de l'association (lire les informations par ailleurs).
Les temps ont changé: SAP France se félicite aujourd'hui d'avoir, en face de lui, « un club utilisateurs fort en France, une vraie communauté d'action, très impliquée, reposant sur le bénévolat et capable de réunir une convention de 2.000 personnes en 2009, dont 65 à 70% d'utilisateurs clients. C'est une organisation eprésentative, c'est une force positive! », conclut Vincent de Poret.
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