Pour gérer vos consentements :

Solutions Linux 2008 : l'APRIL, nouveau référent du logiciel libre

Publié par David Feugey le - mis à jour à

Les visiteurs du salon Linux Solutions ne pouvaient manquer les affichettes « membre de l'APRIL », présentes sur de nombreux stands. Nous avons posé 3 questions à, son délégué général

En à peine une année, devenir adhérent de l'APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre) semble être devenu un acte partisan, que les sociétés revendiquent. Nous avons demandé à Frédéric Couchet, délégué général de l'association, de nous expliquer comment et quand l'APRIL est devenu un acteur majeur du logiciel libre. C'est cet entretien exclusif que nous résumons ici en trois points essentiels.

Quand pensez-vous que l'APRIL a atteint la masse critique lui permettant de devenir un acteur de premier plan ?

Le phénomène le plus important est « l'après DADVSI ». Pendant le débat lié à cette loi nous avons pu montrer notre savoir faire. Mais c'est bien après le vote, et au regard de l'influence que nous avons eu sur le texte, que le public a adhéré de façon massive à notre association. Le site Candidats.fr a également eu un impact très important lors des présidentielles et des législatives. Au final, nous sommes passés en une seule année de 450 à 1.800 adhérents !

Doit-on mettre le succès de l'APRIL au crédit de son objectivité ?

Le but de l'APRIL est de promouvoir et défendre le logiciel libre. Lorsque nous abordons un dossier, nous abandonnons l'aspect « émotionnel » au profit d'une approche « factuelle ». C'est un travail de fond qui commence à porter ses fruits. En expliquant clairement notre point de vue et en l'appuyant de faits, nous avons ainsi pu rallier des personnes de tous bords politiques.

Quels sont vos projets pour 2008 ?

Nous espérons atteindre les cinq mille adhérents d'ici la fin de l'année, objectif que nous pensons raisonnable. Le site Candidats.fr reviendra également sur le devant de la scène pour les municipales et les cantonales. Aujourd'hui, l'essentiel demeure toutefois de s'inscrire dans la durée.

La rédaction vous recommande