Lenovo sort de son escarcelle l'ultrabook ThinkPad X1 Carbon
Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
Un an et demi d'âge et l'ultraportable Lenovo ThinkPad X1 bénéficie d'un ravalement de façade. Plus léger, un tantinet plus autonome, il adopte les allures d'un ultrabook et fait la part belle à l'Intel Ivy Bridge.
Nous attendions une déclinaison hybride du fameux ultraportable ThinkPad X1 de Lenovo (annoncée au CES 2012). Nous aurons finalement droit à une mouture classique de cette machine, mais habillée de carbone et équipée d'un processeur Intel Ivy Bridge. Le ThinkPad X1 Carbon sera commercialisé au cours de l'été.
Le cour de cible du X1 - en l'occurrence les professionnels - ne bouge pas d'un iota, mais d'un notebook de 13,3 pouces à 1,7 kilogramme sur la balance, l'objet du débat se mue en ultrabook de 14 pouces et 1,3 kg pour 18 mm d'épaisseur. Une cure d'amaigrissement due à un châssis constitué de fibre de carbone, matériau quasi insensible aux traces de doigts, imperméable aux projections, mais significativement plus onéreux que la fibre de verre qui équipe désormais certains ordinateurs orientés grand public.
À défaut d'un quelconque indice tarifaire, la configuration laisse supposer d'un prix au-delà des 1000 euros pour ce 14 pouces à la dalle mate. Dans la veine de son aïeul, le X1 Carbon conserve un pavé tactile caractéristique, et un clavier chiclet rétroéclairé. L'écran brille par son taux de luminosité (300 cd/m²). L'USB 3.0 est toujours au rendez-vous, au même titre qu'un ensemble de technologies propriétaires, dont RapidStart (accélération de la procédure de démarrage de l'ordre de 40 %) et RapidCharge, qui joue sur les propriétés des batteries au lithium afin d'atteindre en un court laps de temps un niveau de charge élevé. En l'occurrence, 80 % après une demi-heure.
Reste que Lenovo se refuse à évoquer clairement l'autonomie de cet ultrabook. Le verbe est manié avec verve au sujet d'un produit « qui tient la journée », sans plus de précisions. Ce qui constituait le talon d'Achille du X1 originel (4 à 5 heures de longévité au maximum) refait surface, d'autant plus que la batterie ultrafine enfichable de type « slice », monnaie courante sur les portables de la marque, tire sa révérence. Il semble toutefois que l'accumulateur principal soit amovible.
Le paradoxe de l'Ivy Bridge
Comme obnubilé par le tout-puissant Ivy Bridge, Lenovo semble délaisser - une fois n'est pas coutume - la mobilité en faveur de la puissance : processeurs Intel Core i-Series de 3e génération, alliés à 4 Go de RAM DDR3-1600 (capacité extensible à 8 Go sur deux slots), disque Sata de 500 Go (un SSD dans certains modèles).
À s'en tenir aux tests que nous avions menés l'été dernier sur le ThinkPad X1, premier du nom, il devrait en résulter une remarquable ergonomie générale, avec un couple clavier-souris flexible à souhait. Le revêtement mat du panneau HD+ devrait épargner à l'utilisateur les reflets parasites.