Nokia est soupçonné de fraude fiscale en Inde
Au centre d'une enquête pour fraude fiscale en Inde, Nokia a confirmé que son usine de Chennai a fait l'objet d'une perquisition mardi 8 janvier de la part des autorités locales.
L'unité installée à New Delhi aurait également été visitée par les services fiscaux du pays.
Une fraude estimée à 30 milliards de roupies
Le fabricant finlandais de téléphones mobiles, qui déclare coopérer au bon déroulement de l'investigation en cours, est soupçonné par les services fiscaux indiens de ne pas avoir acquitté une taxe sur l'achat de logiciels à l'étranger.
La fraude est estimée à près de 30 milliards de roupies (environ 419 millions d'euros).
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L'industriel européen est présent en Inde depuis 1995. Son usine de Chennai, inaugurée en 2006, est devenue l'un de ses plus importants centres de production de terminaux. Ses ouvriers y fabriquent 20 modèles différents d'appareils, dont les téléphones de la gamme Asha, une alternative aux Windows Phone, à destination des marchés émergents.
« En tant qu'entreprise mondiale, Nokia fait systématiquement l'objet d'un nombre important et régulier de requêtes fiscales, audits et évaluations », a indiqué le fabricant par voie de communiqué. Autoproclamée « bonne entreprise citoyenne », Nokia a ajouté « respecter les lois et décisions de justice » dans les pays où la firme exerce ses activités.
Nokia, qui reste second vendeur de téléphones mobiles en Inde derrière la multinationale sud-coréenne Samsung, entend conserver sa crédibilité sur ce marché à forte croissance.
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