Assistants vocaux : Google ne suit pas Amazon dans son initiative d'interopérabilité
Google n'est pas membre de la Voice Interoperability Initiative, qui réunit une trentaine d'entreprises autour de l'interopérabilité des assistants vocaux.
Favoriser l'utilisation de plusieurs assistants vocaux sur un même appareil : ainsi se résume le principal objectif* de la Voice Interoperability Initiative.
Une trentaine d'entreprises en sont à l'origine. Le trio Free - Orange - SFR en fait partie, aux côtés d'autres opérateurs, d'éditeurs, d'intégrateurs et de fournisseurs de semi-conducteurs.
Amazon en est, tout comme Microsoft et les poids lourds du numérique chinois Tencent et Baidu. En revanche, pas d'Apple, de Facebook, de Samsung. ni de Google.
Ce dernier affirme ne pas être opposé à l'idée d'une éventuelle adhésion. Et d'ajouter : « Nous sommes, de manière générale, intéressés à contribuer à des initiatives largement soutenues par l'écosystème ».
Dans la pratique, le groupe américain semble avoir ses limites en matière d'interopérabilité des assistants vocaux. Il aurait notamment refusé que son assistant :
- Puisse être utilisé en même temps qu'Alexa sur l'enceinte Sonos One. Celle-ci embarque bien les deux assistants, mais ne peut être configurée que pour utiliser l'un ou l'autre.
- Soit intégré à l'enceinte connectée d'Orange en même temps que l'assistant Djingo (c'est finalement Alexa qu'on retrouve).
Google Assistant n'est pas non plus intégré dans l'enceinte connectée Movistar Home de Telefónica. L'opérateur en avait pourtant fait la démonstration au MWC 2018. Il a finalement opté pour son seul assistant « maison » Aura.
* Un objectif qui se traduira par le développement de designs de référence permettant d'utiliser plusieurs déclencheurs pour autant d'assistants vocaux.
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