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Google prêt à avaler Yahoo? Mais pas tout seul...

Le scénario d'un rachat de Yahoo par Google refait surface. Mais la valorisation dépasse encore les 20 milliards. Donc, des fonds sont sollicités. Et Microsoft?

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Google prêt à avaler Yahoo? Mais pas tout seul...

La position de Yahoo ces derniers mois est restée critique - y compris avec l'épisode du départ inopiné de Carol Bartz (cf. article: 'Démissionnée par téléphone') -de sorte que l'hypothèse d'une OPA reste plus que jamais d'actualité. Le quotidien Wall Street journal, est bien placé auprès de la Bourse de New York pour suivre - ou alimenter ? - de nouvelles rumeurs et surenchères qui se trameraient en coulisse.
Selon cette source, Google serait en lice pour mettre le grappin sur son concurrent, mais son objectif serait de se faire accompagner d'au moins deux fonds d'investissement -car le montant à débourser reste élevé: plus de 20 milliards de dollars.

Si cela se confirme, Google rejoint donc une liste déjà établie de prétendants - dont Microsoft, Alibaba, AOL. - associés ou non divers fonds d'investissement.  Il a été question, il y a quelques mois, d'un rapprochement avec AOL -sans que l'on sache qui rachèterait qui. (cf. article : 'Yahoo racheté par AOL. Ou l'inverse?')  Autant dire que les jeux ne sont pas faits.
Comme le souligne notre confrère ITespresso, « le projet de Google en serait encore au stade préliminaire, et aurait de toute façon peu de chances d'aboutir».
Déjà en 2008, un accord entre les deux entreprises sur la publicité dans les résultats de recherche avait capoté à cause d'une enquête fédérale américaine en vertu des lois anti-trust.
« Une telle enquête a toutes les raisons d'être relancée si Google tentait de racheter ce concurrent.»  Mais est-ce que les autorités se montreraient plus conciliantes si Google n'y allait pas seul? Rien n'est moins sûr.

On se souvient que c'est avec Microsoft que Yahoo a fini par signer, en 2010, un accord pour 10 ans sur la publicité.
Le but du jeu, ici, consiste peut-être à pousser Microsoft à la décision. Le géant de Redmond, qui est toujours en lice, ne peut pas se désintéresser de l'avenir du groupe Internet de Sunnyvale, mais il tenterait, lui aussi, de limiter ses risques.  Ainsi, Microsoft demande des actions préférentielles et propose de fournir des financements à ses fonds partenaires -Silver Lake Partners et Canada Pension Plan Investment Board.

Pour rappel, Yahoo affiche une audience de 700 millions de visiteurs uniques mensuels et 2 milliards de dollars de chiffre d'affaires dans la publicité « display » (concurrent de l'offre DoubleClic de Google, encore minoritaire sur ce marché) - donc « une prise juteuse pour la firme de Mountain View».

Il reste que, ces temps-ci, les valorisations en Bourse accusent de nouvelles baisses. Ainsi, le portail d'e-commerce Groupon, valorisé -survalorisé !- il y a un an à 25 milliards de dollars, a vu le prix de son action redescendre entre 16 et 18 dollars, ce qui signifie une valorisation chutant à 10, 7 milliards de dollars tout au plus.

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