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HDS (Hitachi) annonce son stockage unifié HUS 100 en milieu de gamme

HDS introduit la plateforme HUS série 100 (Unified storage) qui ajoute, au stockage par blocs, des services de fichiers et une gestion orientée objet. Et plus de capacité.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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HDS (Hitachi) annonce son stockage unifié HUS 100 en milieu de gamme

Fruit notamment de son acquisition de BlueArc, Hitachi Data Systems (HDS) annonce la nouvelle gamme de stockage HUS 100 (Hitachi Unified Storage), qui prend le relais de la précédente génération AMS (Adaptable Modular Storage). Au stockage classique par blocs, la nouvelle plateforme ajoute les services de fichiers allant jusqu'à 256 tera-octets et une gestion orientée 'objet'.
Elle gère donc tout à la fois l'allocation, la hiérarchisation, la migration et la protection des données de tous types.

Positionnée mid-range, la nouvelle série HUS 100, avec trois modèles, bénéficie de nouvelles fonctionnalités, une capacité d'extension à 3 pétaoctets et un outil de management unique - grâce à une suite logicielle totalement intégrée.

Parmi ses atouts, cette gamme permet d'exécuter jusqu'à 24 snapshots par LUN (volume de stockage). La taille des volumes gérés en mode 'fichier' est portée à 256 téraoctets (contre 128 To en mode 'blocs'), pour une capacité totale de nombre de systèmes de fichiers pouvant aller jusqu'à 128.  Outre le doublement de capacité ainsi proposé, HDS parle d'une vitesse d'exécution 3 fois plus rapide. L'architecture est sécurisée, entre autres facteurs, par un doublement des contrôleurs permettant, en cas de défaillance, de rediriger automatiquement les accès vers les ports de connexion toujours actifs, ceci sans interruption.

Cet environnement HUS prend en charge les données au niveau 'objets' grâce à un système de fichiers qui indexe des métadonnées personnalisables pour chaque fichier. Le logiciel reprend la plate-forme de contenus HCP (Hitachi Content Platform).  Celle-ci peut donc partager le nouvel environnement HUS avec des applications intervenant au niveau des blocs et des fichiers à partir du même pool de stockage - ce que ne feraient pas les solutions concurrentes, affirme HDS.
Le stockage en mode 'objet' est «efficace pour la compression, la déduplication, le 'spin-down', le support de bandes magnétique », souligne HDS. Le modèle d'architecture 'cloud' est également dans les fondementaux des  HUS 100 avec le support de 1.000 'tenants' (ou clients) et 10.000 espaces 'nommables' (name spaces).

Le mode de gestion 'fichiers' repose sur des processeurs FPGA qui assurent la migration et le classement intelligent des fichiers, ainsi que la fonction de serveur NAS virtuel. L'un des principes, c'est de combiner de façon optimale un fonctionnement mixant accès aléatoires et séquentiels.
La hiérarchisation et la migration sont ainsi automatisables. L'exécution immédiate de 'snapshots' (copies instantanées des données)  ou des clones de fichiers est facilitée. Le logiciel accélère également la réplication réseau ('WAL'). Pour les sites secondaires distants, qu'il s'agisse de données structurées ou non, le dispositif 'data ingestor' (HDI) -rangé dans la catégorie des « périphérique spéciaux » - permet de marquer ('pin') les données critiques afin d'en assurer automatiquement la réplication où c'est possible, ce qui dispense d'un premier niveau de 'back-up'. Pour la réplication, HDS  privilégie le protocole REST/http, face à NFS, CIFS pour l'écriture/lecture disque en local, sans oublier les protocoles WebDAV, SMTP et Symantec (Enterprise Vault Streamer).

Grâce à cette gestion unifiée pour les modes de stockage - blocs, fichiers, contenus et périphériques spéciaux - l'administration et le déploiement d'applications virtualisées sont facilités. Et HDS de citer Microsoft SQL Server, Microsoft Office SharePoint Server et Microsoft Exchange Server, VMware View (VDI),  ainsi que les bases de données Oracle.

 

Trois modèles sont annoncés : les HUS 110, 130 et 150, dont la capacité brute maximale est de 360 To, 756 To et 2880 To, respectivement sur formats de 2 U et 3U.  Le prix de base est de 22.745 dollars avec le mode gestion de 'blocs' de base (mais à noter que le modèle 110 ne peut pas évoluer, alors que le 130 peut devenir 150). Le prix de la version avec les services fichiers s'élève à 53.000 dollars.

Une suite unique pour le management

HDS annonce également Hitachi Application Protector, une suite logicielle pour la protection, sauvegarde et restauration des données, à partir de snapshots et en fonction des applications de l'environnement Windows : Exchange, SQL server, SharePoint.

Cette suite, intégrée à HUS, est pilotée par des interfaces classiques telles que la console de gestion MMC (Microsoft Management Console). Elle apporte également la gestion des niveaux de qualité de service (ou 'SLA', service level agreements).
En parallèle, HDS annonce que sa plateforme logicielle Hitachi Command Suitegère désormais, transversalement, tout le portefeuille de HDS (dont l'offre VSP) de façon unifiée. Elle s'est vue ajouter notamment une couche BI (business intelligence) afin de faciliter cette gestion fédérative des diverses plates-formes (virtual storage, NAS unifié, HCP, HDI.).

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Des ambitions croissantes en Europe

HDS qui, selon nos estimations, réalise au moins un tiers de ses revenus en Europe (EMEA), nourrit de fortes ambitions (*). Selon les trimestres, la progression des ventes ici se situerait entre +20 et +25%.
Une étude IDC situe le géant japonais comme « numéro 1 des fournisseurs de plateformes de stockage 'mission critical' en Europe de l'Ouest».
A quoi attribuer cette progression? Niels Svenningsen, patron de HDS EMEA, l'explique par les arguments techniques et par « une grande souplesse dans les négociations avec les clients. Nous visons la clarté dans les prix, les licences, etc. pour les extensions de plateformes notamment, et donc nous travaillons sur le long terme».
HDS veut élargir sa coopération avec ses partenaires, rangés en trois familles : le rang 1 est constitué d'une vingtaine de 'top partenaires' grands intégrateurs au niveau européen (dont ATOS, Bull, Logica, Steria, par exemple); vient ensuite une famille d'une quarantaine de sociétés de services, dont certaines spécialialisées dans des domaines d'activité (santé, médias.) et enfin environ 500 revendeurs.
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(*) Chiffre d'affaires mondial du 4è trimestre 2011: 1,3 milliard de dollars.

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