Hexadone : trop tôt pour parler techno ?

HexaDone Orange collectivités

Quel substrat technologique pour Hexadone, le véhicule par lequel Orange compte accompagner les collectivités locales dans l’exploitation de leurs données ? L’opérateur reste discret.

Mise à jour du 24 novembre 2022 à 18 h 35 : « L’architecture applicative pressentie va être basée sur des briques open source », précise Orange. Qui évoque « l’utilisation d’outils du marché de référence », citant Apache Superset et Tableau.

Des éléments technologiques ? Pas pour le moment. Fin de non-recevoir chez Orange à propos d’Hexadone. Tout au plus nous explique-t-on que « ce n’est pas encore totalement décidé » sur ce volet.

L’opérateur historique vient d’officialiser, à l’occasion du Salon de l’Association des maires de France, cette coentreprise montée avec la Banque des territoires. Il entend lui donner une existence juridique d’ici à la fin de l’année. Et passer en phase commerciale au cours du premier semestre 2023.

Un public : les collectivités. Une promesse : les aider à collecter, sécuriser, traiter et valoriser leurs données, dans des formats « standardisés », avec une plate-forme « ouverte ».

À ce stade, le discours d’Orange – tout du moins en façade – n’a pas de coloration technique. Il s’agit plutôt, témoignages de collectivités à l’appui, d’instiller une dimension de confiance. Entre autres en annonçant qu’Hexadone vise la certification SecNumCloud…

La coentreprise « proposera seule ou avec un écosystème de partenaires, un catalogue de cas d’usage de croisement de données », ajoute Orange. La plate-forme « smart city » UrbanThink fait partie des partenaires mis en avant. Ekitia (« association de préfiguration d’un pôle d’économie de la donnée en Occitanie) aussi.

Hexadone ne se positionnera initialement pas sur les données des citoyens. Uniquement sur celles des collectivités.

Photo d’illustration © 3dkombinat – Adobe Stock