Meta, maison mère de Facebook, nomme Guy Rosen RSSI

Guy Rosen, l’un des piliers de Meta (anciennement Facebook, Inc.), est nommé responsable de la sécurité des systèmes d’information de la firme.

Meta, maison mère de Facebook, nomme son « premier » chief information security officer (CISO, RSSI en français). Le rôle est devolu à Guy Rosen.

Après le rachat par Facebook de son entreprise Onavo (web analytics) en octobre 2013, Guy Rosen rejoint le réseau social. En tant que responsable produit, dans un premier temps, il supervise alors le service d’accès Internet.org initié par Facebook et d’autres acteurs technologiques. Il contribue, par la suite, aux actions de croissance de la multinationale.

Depuis 2017, en tant que vice-président du management produit, il dirige les efforts d’intégrité et sûreté (integrity and safety) de la société. Une prérogative qu’il entend préserver.

Du management produit à la sécurité des SI

Promu CISO, le scientifique de formation (HUJI) a en effet déclaré sur Twitter continuer de « superviser et examiner l’étendue des risques de sûreté et de sécurité » auxquels les utilisateurs des services de Meta, l’entreprise elle-même et l’industrie sont confrontés.

Le CEO de Meta, Mark Zuckerberg, a lui-même demandé à son vice-président d’assumer la fonction étendue. Guy Rosen « aura une responsabilité globale couvrant la sûreté et la sécurité autour des abus sur la plateforme et de la sécurité de nos produits, de notre infrastructure et des informations de l’entreprise – [une responsabilité] axée sur les risques internes et externes », a déclaré Mark Zuckerberg dans une note consultée par Reuters.

Et d’ajouter : pourvoir la fonction de RSSI est une nouvelle étape « pour renforcer notre leadership et notre gouvernance sur les questions de sécurité ».

Oubliées les années de tumulte ? En 2018, après des mois de tensions au sein du top management, l’entreprise alors nommée Facebook Inc. a souhaité tourner la page après le départ remarqué du responsable de la sécurité informatique (CSO) Alex Stamos.

La firme américaine a toujours fort à faire pour tenter de redorer son blason.

(crédit photo : Eva Blue / Visualhunt / CC BY 2.0 cropped)