Oracle OpenWorld 2009 : Terminator fait son show
« Nous pensons que le système d'exploitation et la VM très proches des applications apportent de meilleures performances. Mais Oracle VM peut accueillir tout type d'OS comme Windows, divers Linux, Solaris, ou encore Oracle Enterprise Linux. Et bien entendu, tout type d'applications », a lancé Larry Ellison pour commencer son allocution de clôture d'Oracle Openworld 2009. A-t-il lu des choses qui lui auraient poussé à préciser tout cela. On peut le penser.
Et encore un petit coup d'égratignure sur Big Blue.
Il a rappelé les résultats du 'benchmark' effectué pour comparer les performances entre une configuration IBM de plus de 10 millions de dollars, et une configuration Exadata2 de 2 millions de dollars « avec la tolérance aux pannes en plus.»«Nous avons affirmé que cette plate-forme est 16 fois plus rapide que celle d'IBM. IBM a refait les tests et conclut que nous avions tort, elle ne serait que 6 fois plus rapide. » - silence de Larry et rires dans la salle. « Et bien ils ont certainement raison. Faisons leur confiance ! » Longs rires dans la salle de plusieurs milliers de personnes. Du grand Ellison.
. avant de déballer la marchandise
En bon technico-commercial en chef, le dirigeant d'Oracle a ensuite réexpliqué les avantages multiples de la plate-forme Exadata 2 (cf . notre article Oracle choisit Sun et non HP pour son OLTP ) : la capacité d'évolution d'un quart de rack à plusieurs machines (de 100 000 à plusieurs millions de dollars), des technologies de Flash Cache Memory (et pas de flash disque, a-t-il souligné) avec une compression permettant de stocker jusqu'à 15 To de données sur 5 To de Ram, des switchs Infiniband. Bref, mieux et plus vite que la version 1, la tolérance de panne.
Pour finir, « préconfigurée chez nous, elle est opérationnelle chez vous en moins d'une journée : branchez-la, chargez vos données, et vous commencez à travailler ! Et en plus, elle fait tourner les applications existantes sans les modifier». Je vous l'emballe tout de suite ou je vous en livre plusieurs.
Entracte politico-cinématographique
Alors est apparu le gouverneur de l'État de Californie, Arnold Schwarzenegger. Il a débuté son discours sur le ton de l'autodérision. Évoquant un récent épisode très relayé ici de sa femme téléphonant au volant, il a affirmé : « Je suis face à un dilemme. Je dois prendre des mesures pour l'arrêter. Si je ne le fais pas, les électeurs vont se fâcher. Si je le fais, elle va se fâcher et je ne pourrai rien faire. » Éclats de rire dans le public et applaudissements.
Puis, il a expliqué qu'il adorait la technologie et qu'elle avait contribué à lancer sa carrière au cinéma, ce dont il lui était redevable. « Être présent sur Oracle OpenWorld est fantastique parce que j'aime les technologies, tous les genres de technologies : high-tech, bio-tech, green-tech, clean tech et tous les .techs ! » a-t-il lancé. Puis il a détaillé quelques initiatives pour montrer combien cet état est impliqué dans les technologies, et dans la lutte contre la pollution grâce aux technologies, mais aussi dans la télémédecine.
Enfin, le gouverneur de Californie salué le rachat en cours de Sun par Oracle et félicité Larry Ellison et Scott Mc Nealy (malgré l' investigation en cours des autorités européennes.). « Un nouveau partenariat entre deux grandes success-stories californiennes, deux des plus grands géants technologiques mondiaux, Oracle et Sun Microsystems», a ajouté Arnold Schwarzenegger, avant de conclure : « La technologie n'est seulement un concept, mais aussi une réalité concrète. »
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Un passage et un discours très apprécié de Terminator qui a reçu un blouson Oracle des mains de Larry Ellison. Ce dernier a alors repris la parole avec panache : « Rappelons-nous du défi lancé par rapport à IBM, qui n'est pas une entreprise californienne. [Rires de l'assemblée]. Nous offrons dix millions de dollars à celui qui pourra démontrer qu'Oracle sous Exadata V2 n'est pas deux fois plus rapide que la meilleure plate-forme IBM ! » Et l'année prochaine l'Oracle Open World à Las Vegas ?
Les applications en Fusion montrent le bout de leur nez
Pour finir, Larry Ellison a annoncé que les applications Fusion (CRM, HR, SCM.) sont déjà en test chez de nombreux clients en version bêta. Elles reposeront sur un socle SOA, middleware commun. Néanmoins, chaque application pourra fonctionner indépendamment. « Les éditeurs comme SAP, PeopleSoft, JD Edwards et tant d'autres ont développé des middlewares propriétaires. Le middleware Fusion est bâti sur des standards, et permet donc une intégration plus rapide et moins chère », a expliqué le CEO d'Oracle. Il s'est engagé à maintenir un support et un effort de développement pour au moins 10 ans encore pour tous les logiciels Oracle. «Néanmoins, nous sommes certains que l'avenir du logiciel sera conforme à ce que propose Fusion. Vous pourrez donc soit conserver vos logiciels, soitmigrer progressivementvers des solutions Fusion », a-t-il ajouté. Malgré tout, c'est bien ce qu'on appelle une rupture technologique : appelons un chat un chat ! Qu'elle soit dans le sens de l'histoire ou non. Autre avantage mis en avant, la possibilité de trouver des compétences sur ces nouveaux outils puisque les étudiants apprennent généralement sur des standards. Un atout qui joue forcément alors que la pénurie des talents s'accentue, et que les jeunes ne souhaitent pas se former aux anciennes technologies. Autre spécificité, outre les services d'un logiciel facilement réutilisable par un autre via le middleware (SOA oblige), la BI sera intégrée au middleware. Non pas en option, mais bien intégrée comme service transversal et "contextualisable" de base. En 2010 nous devrions donc voir arriver le cortège annoncé des Fusion Apps. À suivre |
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