Résultats : Oracle frustre et quitte le Nasdaq pour le NYSE
À nouveau pénalisé par la baisse de ses ventes de matériel, Oracle a présenté jeudi 20 juin des résultats inférieurs aux attentes du marché et annoncé quitter le Nasdaq pour le New York Stock Exchange (NYSE).
Au quatrième trimestre clos le 31 mai, le groupe américain a généré un bénéfice net de 3,8 milliards de dollars (normes GAAP), en hausse de 10% par rapport à la même période l'an dernier. En revanche, son chiffre d'affaires est resté stable à 10,9 milliards de dollars, alors que le consensus Thomson Reuters était de 11,1 milliards.
Oracle, puissance du logiciel, peine dans le hardware
Les revenus générés sur la vente de nouvelles licences de logiciels et les abonnements cloud ont gagné 1% à 4 milliards de dollars. La mise à jour de licences et la maintenance de logiciels ont elles-mêmes progressé de 6% à 4,4 milliards de dollars. Cependant, le CA « hardware » (serveurs) a baissé de 13% à 849 millions de dollars.
Sur l'ensemble de son exercice 2013 décalé, la référence mondiale du logiciel d'entreprise et des bases de données affiche un CA stable à 37,2 milliards de dollars et un bénéfice net en hausse de 9% à 10,9 milliards de dollars. Pour le trimestre en cours, Oracle table sur une croissance comprise entre zéro et 8%.
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Une opération historique pour le NYSE
Les résultats d'Oracle n'ont pas convaincu Wall Street.
Après avoir clôturé à 33,21 dollars, l'action de la multinationale informatique a chuté de plus de 8% à 30,46 dollars lors des échanges après-Bourse jeudi soir au Nasdaq. Oracle a d'ailleurs indiqué quitter mi-juillet la seconde place financière américaine pour le NYSE « dans l'intérêt de ses actionnaires, clients et partenaires ».
Avec une capitalisation boursière de 160,6 milliards de dollars hier à la clôture des marchés, Oracle représente le plus important transfert dans l'histoire du NYSE. Pour le Nasdaq, en revanche, il s'agit d'un nouveau revers après l'initiative similaire l'an dernier du géant indien des services IT Infosys.
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