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Sauvegarde/restauration : ce que le cloud n'a pas encore conquis

Le cloud a encore une marge de progression dans les stratégies de sauvegarde/restauration, dénote le rapport Data Protection Trends 2023 de Veeam.

Publié par Clément Bohic le - mis à jour à
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Sauvegarde/restauration : ce que le cloud n'a pas encore conquis

La sauvegarde/restauration, en pleine bascule vers le cloud ? D'année en année, le rapport Data Protection Trends de Veeam illustre le mouvement. L'édition 2023 n'y déroge pas.

Plusieurs éléments révèlent toutefois la part encore importante des solutions sur site. À commencer par les serveurs. Quand on leur demande la répartition entre on-prem et cloud, les 4200 décideurs IT interrogés répondent comme suit :

Le rapport était d'environ 2/3 sur site pour 1/3 cloud en 2020. Il est désormais à peu près de moitié-moitié.

Autre indicateur dans cette veine : l'importance accordée à la prise en charge des plates-formes « traditionnelles » du datacenter (NAS, Unix...). Ils sont 33 % à affirmer qu'ils prendraient ce critère en compte si leur organisation devait envisager une nouvelle solution de sauvegarde. 7 % en feraient même leur exigence principale.

La prise en charge des workloads cloud apparaît comme la préoccupation la plus partagée.

Pourquoi changer de solution de sauvegarde ? Ils sont 30 % à mentionner le passage d'une solution sur site à une solution cloud (et 7 % à en faire leur principal motif). Mais ils sont presque aussi nombreux à dire l'inverse (27 % et 8 %).

On retrouve une opposition similaire entre les 29 % qui parlent de diversifier leur outillage et les 27 % qui évoquent, au contraire, l'occasion de le consolider.

On aura aussi relevé les réponses à la question « Sur les deux dernières années, quelles ont été les causes les plus fréquentes des pannes que vous avez connues ? ». Pour 2020 comme pour 2021, ils avaient été 8 % à placer au première rang l'indisponibilité du cloud public. Cette fois, le taux s'élève à 10 %, dépassant les pannes matérielles côté serveur (9 %) et sur les OS (8 %).

La récupération sur site encore majoritaire

Pour ce qui est de la récupération après sinistre, ils sont encore 54 % à assurer l'effectuer sur site (-7 points sur un an). Et 16 % à stocker leurs sauvegardes sur site.

De manière plus générale, 33 % utilisent encore, en tant que solution principale de sauvegarde, des outils exclusivement sur site. Et le taux se maintiendrait cette année (32 %).

Les taux sont du même ordre quand on aborde la question des infrastructures qui portent les stratégies de sauvegarde/restauration. Les décideurs IT interrogés sont 34 % à affirmer que leur organisation s'appuie essentiellement sur des datacenters qu'elle gère.

Illustration principale © Andrey Kuzmin - Adobe Stock

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