Recherche

Windows 365 : comment se présente l'offre DaaS de Microsoft ?

Lancement commercial imminent pour Windows 365. À quoi s'attendre avec cette offre DaaS fondée sur Azure Virtual Desktop ?

Publié par Clément Bohic le - mis à jour à
Lecture
3 min
  • Imprimer
Windows 365 : comment se présente l'offre DaaS de Microsoft ?

À quand une version « grand public » de Windows 365 ? C'est la première - et pour l'heure la seule - question posée sur le forum dédié aux demandes de fonctionnalités pour cette nouvelle offre DaaS. En l'état, Microsoft cible effectivement les professionnels, avec des éditions Business et Enterprise. Il a fixé le lancement commercial au 2 août.

La base technique est connue : il s'agit de l'infrastructure VDI Azure Virtual Desktop. Avec Windows 365, Microsoft propose une déclinaison moins flexible, mais plus facile à prendre en main. Et avec des coûts plus prévisibles. En l'occurrence, une tarification fonction du nombre d'utilisateurs et non pas des ressources consommées.

Par « moins flexible », il faut entendre « dépourvue de certaines options », comme le multisession et l'intégration Citrix/VMware. On est par ailleurs plus limité sur les spécifications des PC virtuels. Microsoft donne le choix entre 12 configurations. Elles vont de 1 à 8 vCPU, 2 à 32 Go de RAM et 64 à 512 Go de disque.

Windows 365 : encore loin de l'expérience native

L'usage de Windows 365 nécessite les licences suivantes :

  • Pour les éditions professionnelles : Windows 10 Entreprise E3 + EMS E3 ou Microsoft 365 F3/E3/E5/BP
  • Pour les autres : Windows VDA E3 + EMS E3 ou Microsoft 365 F3/E3/F5/BP

D'autres éléments sont nécessaires pour utiliser Windows 365. Dont un abonnement Azure avec un réseau virtuel connecté à Active Directory.

Pour exploiter les VM, deux possibilités. Soit dans un navigateur, soit en utilisant un client (Windows, Mac, Android, iOS ; « à venir » pour Linux).
Il y a encore du travail pour recréer pleinement l'expérience native de chaque terminal. Par exemple :

  • USB, multi-écran et scanners (entre autres) pris en charge uniquement sur le client Windows pour le moment
  • Résolution dynamique non accessible sur les clients iOS et Android ; idem pour les caméras sur la version web
  • Couverture fonctionnelle inégale selon les plates-formes, comme pour le presse-papiers (uniquement texte sur le web et sur Android)

Microsoft évoque quelques éditeurs qui ont participé à la phase pilote :

  • ServiceNow, qui a fait la jonction avec son ITSM pour permettre de solliciter, via Teams, le provisionnement de PC virtuels
  • NetApp, qui a intégré la gestion des VM Windows 365 dans Spot PC
  • UKG, qui permet d'automatiser la création de VM depuis son logiciel RH

Azure Virtual Desktop : une « option UE »

Parallèlement à l'avènement de Windows 365, Azure Virtual Desktop continue d'évoluer. Avec, notamment :

  • L'option « Start VM on Connect »
    Fondée l'attribution de rôles aux machines virtuelles, elle permettra de les allumer à la demande plutôt que de manière prédictive. Sortie de phase expérimentale prévue « dans les prochaines semaines » sur Windows, Android, Mac et le web.
  • Un nouvel assistant de démarrage sur le portail Azure
    Il est censé éliminer des processus complexes comme le paramétrage des profils FsLogix ou la création de comptes Azure File Storage.
  • En préversion publique (sans SLA), de quoi déployer plus facilement des VM liées à Azure Active Directory. En particulier, sans nécessiter de connexion à un contrôleur de domaine sur site ou virtualisé.
  • La possibilité de stocker les métadonnées de service (trafic, usage.) dans l'UE, au Royaume-Uni ou au Canada - ce qui n'empêche pas leur traitement aux États-Unis

Illustration principale © alice_photo - Adobe Stock

Sur le même thème

Voir tous les articles Cloud

Livres Blancs

Voir tous les livres blancs

Vos prochains événements

Voir tous les événements

Voir tous les événements

S'abonner
au magazine
Se connecter
Retour haut de page