2008 : naissance de l'anti YouTube
Que pense Richard Branson, p-dg de Virgin, de la philanthropie ? Qu'est ce qui, selon George Church, un généticien américain professeur à la Harvard medical school, différentie l'être humain des autres espèces vivantes ? Comment un éminent éditorialiste duNew York Times décrypte-t-il les élections américaines ?
C'est en vidéo, c'est sur Internet, mais ce n'est pas sur YouTube. Ces 4.287 interviews, affichées au 17 janvier sur le site, sont disponibles sur Big Think, dont la bêta version a été mise en ligne le 7 janvier.
Des experts sont invités à s'y exprimer sur le sujet de leur compétence pioché dans une vaste liste. Au menu, la justice, l'architecture, la politique ou encore l'environnement. Les internautes sont d'ailleurs invités à enrichir cette liste de sujets possibles, tout comme ils ont la possibilité de commenter les interventions ou en proposer d'autres, toujours émanant de spécialistes.
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Pari sur l'intelligence
Bref, le site tente de faire vivre un débat d'idées nourri par des interventions de personnalités qualifiées, tout en conservant la participation des Internautes et un format court d'interview adapté au web. Et des investisseurs y ont cru tels Peter Thiel, co-fondateur du site de paiement en ligne Paypal, Larry Summer, ex Ministre du Trésor américain, et David Frankel, un investisseur sud africain, d'après un communiqué de Big Think du 7 janvier, qui ne délivre pas les montants investis, ni le business model du site.
C'est un diplômé de Harvard, Peter Hopkins, et une jeune productrice télévisée, Victoria Brown, qui les ont convaincus et ont monté le projet. « Nous voulons démontrer que le public n'est pas stupide »a déclaré Peter Hopkins.
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