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A peine 10% des foyers français éligibles sont abonnés au très haut débit

Le très haut débit, optique ou coaxial, peine à séduire en France. A peine plus de 550 de foyers en bénéficies sur plus de 5 millions de prises.

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A peine 10% des foyers français éligibles sont abonnés au très haut débit

Au 30 juin 2011, le nombre d'abonnements Internet haut et très haut débit dépasse les 22 millions de comptes, rapporte l'Observatoire des marchés de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). L'essentiel en haut débit avec 21,475 millions de lignes (dont 20,455 millions en ADSL, le reste en câble essentiellement mais aussi wifi, satellite et BLR) et 555.000 en très haut débit (dont 400.000 en coaxial et 155.000 en fibre optique). En un an, le haut débit à recruté 1,35 million de nouveaux abonnés tandis que le très haut débit rame avec seulement 191.000 nouveaux bénéficiaires. Dont 66.000 en prises optiques. Une misère.

Pourtant, le déploiement des réseaux optiques résidentiels (FTTH) se poursuit. Les 4.560 km d'infrastructures de génie civil loué à France Telecom par les opérateurs alternatifs représentent une progression de 345 % par rapport aux 1320 km de juin 2010. Du coup, 1,21 million de foyers sont désormais éligibles au très haut débit optique. Une hausse annuelle de 33 %. Beaucoup plus déployé grâce à l'infrastructure de Numericable, le FTTB (backbone en fibre optique avec terminaison en coaxial) concerne 4,2 millions de foyers, dont 1,2 million en zones peu denses. Le, à peine, demi million de foyers reliés à la Toile en très haut débit représente donc qu'un peu plus de 10 % des accès à haute vitesse en France. Peut mieux faire.

Il faut dire que, si la mutualisation des infrastructures est soulignée sur le papier, elle reste encore timide dans les faits. Seuls 336.000 logements sont concernés par la mutualisation qui n'a, au final, attiré que 9.300 foyers. Il n'en reste pas moins que, avec 305 % de croissance annuelles, les offres mutualisées se déploient désormais beaucoup plus vite que les offres non mutualisées (33 % pour mémoire). A ce rythme de croissance, les offres mutualisées s'inscrivent donc comme le moteur de croissance du déploiement de la fibre optique en France. Quand les opérateurs parviennent à s'entendre, du moins.

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