AT&T continue à dégraisser
L'opérateur américain commence 2003 sous le même signe que 2002 à savoir l'austérité. Confronté à une demande atone, AT&T annonce la suppression de 3.500 emplois supplémentaires, soit 4.9% de ses effectifs. Ce sont les cadres de la filiale AT&T Business qui seront le plus touchés par cette mesure. Rappellons que le numéro un américain des communications longues distances s'est déjà séparé de 10.000 salariés au cours des deux dernières années.
L'opérateur explique ce dégraissage supplémentaire par « l'amélioration des process et de l'automatisation dans le domaine de la fourniture et de la maintenance des services aux entreprises ». Mais il n'évoque pas la concurrence accrue d'un dernier venu, Baby Bell, ni la contraction importante de la demande qu'il s'agisse des particuliers ou des entreprises. Cette réduction de voilure ne sera pas sans effet sur les résultats financiers du groupe (charge de 240 millions de dollars), déjà pénalisés par des dépréciations d'actifs. Au total, ce sont 1,54 milliard de dollars d'éléments négatifs que le groupe va devoir supporter. Ce n'est pas cette année que les actionnaires obtiendront des dividendes.
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