Antennes: les opérateurs s'engagent sur une charte
Le conflit entre les opérateurs mobiles et les parisiens traîne depuis plus d'un an. A l'origine: une association de riverains du XXe arrondissement qui s'est inquiètée de la prolifération des antennes-relais au dessus de leurs têtes et de celles de leurs enfants.
Or, cette préoccupation ne semblait pas gêner les opérateurs qui ont mis très longtemps à réagir. D'ailleurs, il aura fallu attendre que la mairie de Paris entre dans la danse pour que associations et opérateurs s'asseyent à la même table. Après des mois de discussions stériles et de fausses informations(ces antennes sont-elles ou non dangereuses pour la santé: personne n'ose encore se prononcer catégoriquement.- principe de précaution oblige), un accord a enfin été trouvé. Contrôles Le principal objectif de cette charte est donc de garantir aux habitants un niveau faible d'exposition aux ondes électromagnétiques. Cet indice de puissance d'émetteur devrait se situer entre 1,5 et 2,5 volts par mètre, soit un niveau nettement inférieur aux normes indiquées dans le décret de mai 2002 qui autorise les opérateurs à fixer un seuil maximum situé entre 41 et 58 volts par mètre. La charte prévoit également des contrôles, environ 600 par an. Et en cas de dépassement, les opérateurs sont engagés à intervenir. Enfin, pour que les parisiens ne découvrent pas, par hasard, la présence d'une antenne sur le toit de leur immeuble ou de l'école de leurs bambins, des réunions d'arrondissement feront le point deux fois par an sur la présence effective ou à venir des antennes. La charte arrive également à point nommé: le déploiement de l'UMTS devrait doubler le nombre d'antennes tant que celles utilisées pour le GSM n'auront pas disparu.
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