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Architectes informatiques : ce que la crise a changé en France

Sous le prisme de Couchbase, les architectes informatiques français apparaissent sous pression, mais aussi enthousiastes. En tout cas par rapport à leurs homologues en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
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Architectes informatiques : ce que la crise a changé en France

En France, comment les architectes informatiques se portent-ils dans le contexte de la crise Covid ? Ceux que Couchbase a interrogés sont sous pression, mais enthousiastes. Ce sont là leurs traits les plus apparents. Ils ne se manifestent pas autant chez leurs homologues en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

La France est le seul de ces pays où plus de la moitié des répondants évoquent une pression « forte » ou « très forte ». Il est aussi celui où la donne a le plus changé en un an.

Dans quelle mesure les changements stratégiques intervenus avec la crise jouent-ils ? Difficile de le déterminer. Mais on soulignera que la France affiche - avec le UK - la plus basse proportion d'architectes qui confirment la mise en place de tels changements pendant la mise en ouvre de projets.

Qu'en est-il des facteurs qui ont compliqué la mise en place des projets ? C'est en France qu'on déclare le plus que la réaction au Covid a pesé au moins un peu dans la balance. À l'inverse, on y mentionne moins le manque de temps que dans les autres pays. Et les architectes informatiques sont, par rapport à la moyenne des quatre pays, peu nombreux à déclarer que des tâches en sont devenues insurmontables.

Edge, microservices. Des architectes diversement emballés

L'enthousiasme s'entend à l'égard des technologies « d'avenir ». Quand on leur demande lesquelles ont un potentiel majeur pour la transformation numérique des organisations, les architectes informatiques répondent, en France, plus favorablement que la moyenne de manière quasi systématique. Deux exceptions : le cloud et l'edge computing. Le taux est, au contraire, sans égal pour l'IA, l'AR/VR, les microservices et les apps mobiles. Mais aussi le DevOps, les bases de données, le big data, l'IoT, l'automatisation et la blockchain.

Pour ce qui est d'adopter le cloud, c'est en France qu'on craint le moins la question du contrôle des coûts. À l'opposé, on y redoute plus qu'ailleurs la capacité à passer à l'échelle.

Illustration principale © Jiunn - Shutterstock

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