Banni, Kaspersky quitte les États-Unis
Kaspersky, prêt à employer tous les moyens légaux pour poursuivre son activité aux États-Unis ? L’éditeur russe l’avait affirmé voilà quelques semaines, après que Washington eut décidé de bannir ses produits à l’échelle du pays.
Il a finalement renoncé à cette option… et acté son retrait progressif de ce marché. Raison avancée : au vu des décisions qu’a prises l’administration Biden, le business n’est plus viable.
L’arrêt des activités démarrera officiellement le 20 juillet. C’est-à-dire la date à laquelle l’éditeur n’aura plus l’autorisation de ventes ses produits aux USA. Il lui sera encore possible de livrer des mises à jour jusqu’au 24 septembre.
Dans la lignée du bannissement, le Trésor a gelé les actifs de douze cadres de la société. Parmi eux, le DAF, le DRH, le CTO et le dircom. La plupart sont en lien direct avec Eugene Kaspersky.
Kaspersky était déjà banni des réseaux fédéraux étasuniens depuis 2017. Il réfute toujours les éléments avancés contre lui. Son retrait du pays touchera moins de 50 employés, assure-t-il.
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Illustration © Kaspersky Lab
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