"Black-out du Web égyptien", la piste du sabotage est évoquée!
Lors de cet incident, une grande partie des internautes du Moyen-Orient et d'Asie du Sud-Est ne pouvaient plus se connecter au 3W. Une quasi catastrophe pour les nombreuses entreprises de services situées en Inde, travaillant avec de grands groupes occidentaux.
Ce mardi 19 février, une première explication permet d'apporter un éclaircissement sur cet événement qui a été officialisée par l'UIT, la célèbre Union Internationale des Télécommunications, basée à Genève.
Interrogé par l'AFP, le chef du bureau du développement des télécommunications de l'UIT, Sami Al-Morched, a expliqué « ne pas exclure la piste de l'acte de sabotage. »
« Bien que nous attendions toujours les résultats des investigations (.), nous n'écartons pas qu'un acte de sabotage soit à l'origine des coupures des câbles sous-marins survenues il y a un peu plus de deux semaines » explique Al-Morched.
Pour lui, la piste de l'accident ou de l'ancre d'un navire frottant contre le fond n'est pas crédible, car « ces câbles sont situés à de grandes profondeurs en mer et les navires ne peuvent pas les atteindre ».
Une affirmation en contradiction avec les propos tenus par l'opérateur Flag Télécom responsable d'un segment du câble dans les eaux du Golfe entre les Émirats arabes unis et Oman.
Ce dernier a en effet expliqué que cette panne « était due à l'ancre d'un navire », Une ancre abandonnée pesant cinq à six tonnes aurait effectivement été retrouvée sur place.
Toujours est-il qu'à la rédaction de cette information, le réseau était de nouveau en état de fonctionnement.
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