Comment la mobilité bouleverse les modes de travail
Pour mesurer l'impact de cette mutation, Dell a conduit une étude globale auprès de 4 764 employés, dont 500 en France. Petites, moyennes et grandes entreprise, issues de 12 pays et représentant 9 industries différentes, les organisations interrogées illustrent la diversité des problématiques liées aux nouvelles façons de travailler. Les résultats, qui viennent d'être publiés, permettent d'observer de plus près les tendances spécifiques au marché français.
Plus efficaces à la maison ?
Premier enseignement : les français semblent plus à l'aise pour travailler à la maison. Moins sollicités par leurs collaborateurs, davantage concentrés sur leurs tâches, ils sont 56 % à penser être plus productifs lorsqu'ils travaillent depuis leur domicile plutôt qu'au bureau. L'absence de stress lié au transport ou la possibilité de dormir davantage en éliminant les temps de trajet sont également des éléments qui pèseraient en faveur du télétravail. « Comme le démontre cette étude, la notion de "bureau" se détache progressivement de celle du "lieu de travail" », explique Alexis Oger, Directeur Marketing de Dell France.
BYOD : risques et bénéfices
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Qu'ils soient dans l'entreprise ou chez eux, près de la moitié des répondants français soulignent l'importance de disposer des technologies les plus récentes pour mener à bien leur mission. Et lorsque l'entreprise n'est pas en mesure de fournir le matériel désiré, la solution n'est souvent pas très loin : 44 % utilisent en effet leurs terminaux personnels pour le travail ou ont l'intention de le faire à l'avenir.
Une pratique de plus en plus répandue, que les DSI se doivent d'examiner avec attention étant donné les risques engendrées pour la sécurité des données, mais qui doit avant tout être accompagnée. Pour 26 % des salariés, l'utilisation des nouvelles technologies représente un gain de productivité et 39 % pensent qu'elles leur permettent de communiquer plus vite avec leurs collègues. Les bénéfices du BYOD pour l'activité de l'entreprise sont donc autant à prendre en compte que les risques.
Les Français early adopters enthousiastes
Il apparaît capital de suivre la tendance sous peine d'être très rapidement dépassée. Les utilisateurs eux, sont d'ores et déjà prêts à accueillir les futures innovations qui transformeront les usages de demain. Ils sont 94 % à penser que la reconnaissance vocale finira par remplacer le traditionnel clavier ou que les ordinateurs portables vont disparaître au profit des tablettes.
Accès biométrique et présence holographique
Les professionnels s'attendent également à voir se développer de nouvelles fonctionnalités logicielles qui pourraient leurs ouvrir de nouvelles perspectives business. Ils ont par exemple 94 % à penser que les outils de communication intègreront des traducteurs universels pour échanger en temps réel avec un collaborateur, un partenaire, un client ou encore un prospect, dans une langue qui leur est totalement inconnue.
« 53 % des employés pensent
qu'ils pourront un jour être
présents dans les murs de
l'entreprise sous forme
holographique ! »
De manière générale, les progrès technologiques vont faciliter le quotidien de l'entreprise. Oubliez le badge pour entrer dans les locaux : 86 % des salariés pensent que l'accès biométrique au lieu de travail sera répandu dans le futur. Ne vous préoccupez plus de l'organisation de vos déplacements professionnels : 85 % pensent qu'ils seront remplacés par des moyens plus modernes de communication. Même le déplacement jusqu'au lieu de travail pourrait un jour être de l'histoire ancienne : 53 % pensent qu'un jour les employés pourront un jour être présent dans les murs de l'entreprise sous forme holographique !
Toutes ces transformations ne se feront évidemment pas du jour au lendemain. Mais la technologie progresse plus vite que jamais. Plus d'un quart des professionnels en France estime que leur travail sera devenu totalement automatisé avant la fin de leur vie. Ces derniers ajoutent toutefois une dernière précision. Ils sont 60 % à penser que certaines tâches resteront tout de même mieux réalisées par des êtres humains.
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