Des premiers pas caustiques pour la CIA sur Twitter et Facebook
L'Agence centrale du renseignement américaine, qui utilise déjà les réseaux sociaux dans le cadre de ses missions d'espionnage, a ouvert deux comptes officiels sur Twitter et Facebook. La CIA s'adresse ainsi directement aux internautes.
Plusieurs années après le FBI et la NSA, l'Agence centrale du renseignement (CIA) américaine fait ses premiers pas sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook. La CIA, déjà présente sur Youtube et Flickr, veut ainsi promouvoir ses missions auprès d'un public étendu et « contrôler » sa communication sur des plateformes d'envergure mondiale.
La CIA « en accord » avec sa mission de sécurité nationale
« Nous ne pouvons confirmer ni démentir que c'est notre premier tweet », a indiqué la CIA à l'occasion de l'ouverture officielle de son compte Twitter (@CIA), vendredi 6 juin 2014. Cette phrase fait référence à la réponse apportée par l'Agence aux questions de journalistes sur des sujets sensibles, notamment durant les années de guerre froide. La CIA a également choisi le jour du 70e anniversaire du débarquement de Normandie pour se lancer sur Facebook.
L'agence de renseignement ne veut pas donner aux lanceurs d'alerte du grain à moudre, mais s'adresser directement au grand public et fournir des informations sur «?sa mission, son histoire et d'autres aspects?» de son activité, a expliqué par voie de communiqué John Brennan, son directeur. « Nous voulons nous assurer que les informations non classifiées sur l'Agence soient plus accessibles au public américain que nous servons, en accord avec notre mission de sécurité nationale », a-t-il ajouté.
Une heure après l'ouverture de son compte Twitter, la CIA avait déjà plus de 50 000 abonnés, ils sont plus de 585 000 ce lundi 9 juin. L'Agence fait également le plein sur Facebook. La Central Intelligence Agency proposera par ce biais de l'information sur les carrières possibles au sein de l'agence, un accès aux documents conservés dans son musée (fermé au public) ou encore des données géopolitiques incluses à sa base «?World Factbook?».
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