Droit à l'oubli : le succès dont ce serait bien passé Google
Le droit à l'oubli a été sacralisé par l'Union européenne, dont la cour de justice a par ailleurs forcé Google à en appliquer les principes. En date du 2 juin, Google aurait reçu 41 000 demandes de suppression de liens via son formulaire dédié à la prise en compte du droit à l'oubli.
Si la décision de la cour de justice européenne à l'encontre de Google date de mi-mai, il a fallu près de deux semaines à la firme pour mettre en place son formulaire, lequel n'a été disponible qu'à parti du 30 mai dernier (voir « Les demandes de droit à l'oubli deviennent fonctionnelles chez Google »).
10 000 demandes par jour
Ces 41 000 demandes ont donc été reçues en seulement quelques jours. 12 000 auraient été formulées dans les premières 24 heures suivant la mise en ligne du formulaire par Google.
La relative complexité de la procédure mise en place par la firme (poster une demande motivée et y joindre une copie de sa carte d'identité) n'a visiblement pas fait reculer les internautes. Plusieurs centaines de milliers de demandes sont attendues dans l'année à venir, estiment les spécialistes.
41 000 demandes à traiter au cas par cas
Reste un problème de taille pour Google : traiter ces différentes demandes. Le géant de la recherche Internet devra en effet évaluer au cas par cas si les informations référencées sont bien sujettes au droit à l'oubli.
Plusieurs paramètres sont ici à prendre en compte, dont la teneur des informations publiées et leur date de mise en ligne initiale, le tout étant de trouver l'équilibre entre le droit à l'oubli et le droit à être librement informé.
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