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Du plan de reprise au plan de continuité: Aéroports de Paris témoigne

La résilience pour une entreprise ? Vaste sujet! C'est sa capacité à résister à un sinistre et à s'en remettre, après quelques dommages ou non. Pour la DSI, cela commence par un PRA. Mais on est loin du compte.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Du plan de reprise au plan de continuité: Aéroports de Paris témoigne

Le sinistre, sérieux, pour une entreprise ou organisation c'est l'arrêt de son système d'information et la perte de ses données. Le risque n'est pas nouveau: les 'crash' de disques durs ou la méchante coupure d'alimentation ou la défaillance d'une pièce informatique maîtresse -que ce soit dans le datacenter ou le réseau - sont, quoiqu'on dise, monnaie courante.
Mais aujourd'hui, comme il existe des solutions efficaces pour diminuer ces risques et surtout les prévenir sinon les faire disparaître, les responsables production IT ont de moins en moins d'excuses pour invoquer la panne sournoise, totalement imprévisible.
La réflexion actuelle est clairement d'accéder au Nirvana. Des services informatiques qui ne s'arrêtent jamais - ou qui, s'ils défaillent, se relaient automatiquement et instantanément, en sorte que les utilisateurs ne s'en aperçoivent quasiment pas!

Et c'est là la marche qu'il reste à gravir pour passer du PRA au PCA. -donc de la reprise, après arrêt, à la continuité ou in-interruption du service!
En fait, le PRA, comme le note un document du CRIP (*) est « un des sous-ensembles du PCA, couvrant le secours des moyens informatiques et télécoms, l'ensemble des procédures et des dispositions prévues pour garantir à l'entreprise la reprise des applications et des données critique suite à un sinistre informatique. »
Le PCA, lui, assure les moyens, l'organisation, la logistique pour assurer la continuité de service. Un plan de continuité d'activité peut d'ailleurs s'entendre comme un sous-ensemble du Plan de continuité d'entreprise (PCE); on parle aussi de plan de secours global.

Les options prises par Aéroports de Paris
Comment traduire cela sur le terrain? Prenons le cas des baies de stockage des données au sein d'un datacenter. Un grande organisation comme Aéroports de Paris vient témoigner ce mercredi 24 novembre lors d'une web-conférence en direct sur Internet à 11H.
Il existe des solutions de réplication ou redondance en temps réel des données critiques. Et depuis peu, certaines de ces solutions s'avèrent beaucoup moins coûteuses et plus simples à mettre en place.
Des managers de la DSI vont y expliquer pourquoi ils ont opté pour une administration simplifiée grâce à l'utilisation du « Data Placement » automatique. Ou encore, pourquoi ils ont changé de site distant pour assurer le 'Disaster recovery' tout en assurant une fusion avec le réseau des baies de stockage.

Lors de cette conférence, à laquelle participe EMC et VMware, ces managers répondront à nos questions, aux questions des participants et à celle de Philippe Nicolas, consultant de Condor Consulting Group (ancien président de l'association SNIA France).
Aéroports de Paris doit expliquer comment ils ont finalement misé sur un couplage entre l'offre VPLEX d'EMC et les nouvelles baies VNX7500.
Au delà de la garantie de service, les gains se traduisent aussi par une forte diminution des coûts -en dépit de l'acquisition de technologies chères mais innovantes comme les disques flash SSD  -et une baisse de 73% de la consommation d'énergie!
Toutes questions, observations sont bienvenues (lien: web-event live)

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(*) L'Observatoire des directeurs d'infra et de production / PRA, définitions, concepts : Edition Club CRIP, en association avec le Club de la Continuité d'Activité. Févr. 2011).

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