Espace : cinq nouvelles exoplanètes découvertes
Belle « pêche » que celle réalisée par un groupe franco-suisse d'astrophysiciens. Selon l'AFP, l'équipe de chercheurs aurait découvert cinq exoplanètes, autrement dit, des planètes qui à l'exemple de la Terre, gravitent autour d'une étoile mais à l'extérieur de notre système solaire.
Trois d'entre elles tournent autour de l'étoile HD40307, distante de 42 années lumières de la Terre. S'exprimant lors d'un colloque international, Michel Mayor, un membre de l'Observatoire de l'Université de Genève a déclaré que c'était « très très près, c'est presque notre voisine« . Les trois planètes présentent des masses de 4,2, 6,7 et 9,4 fois supérieures à celle de la Terre. Deux autres planètes en orbite autour de l'étoile HD 181433 affichent quant à elles des masses 7,5 fois supérieures à celle de notre planète.
Le tout est maintenant de se savoir si ces planètes sont gazeuses, ne permettant pas la vie, ou solides à l'image de la Terre.
Un puissant télescope installé au Chili a permis de découvrir les deux dernières exoplanètes.
Ces découvertes complètent la liste de 270 exoplanètes découvertes depuis 1995. La plupart présentent toutefois des proportions bien plus proches de celles de Saturne ou Jupiter. Entre 1995 et aujourd'hui, les données recueillies ont conforté les scientifiques dans leurs hypothèses.
« On sait actuellement que peut-être la quasi totalité des étoiles ont des planètes qui leur tournent autour, et ce qu'on a annoncé ce matin, c'est en fait qu'il y a beaucoup de très petites planètes, c'est-à-dire des planètes de quatre fois la masse de la Terre« , a expliqué Michel Mayor.
De plus, un grand nombre des exoplanètes découvertes étaient des géantes gazeuses. Les plus proches de leurs étoiles, baptisées « Jupiter chaudes » peuvent afficher une température de 2.000°C sur leur face diurne et 500°C sur leur face nocturne. Le tout est maintenant de se savoir si les planètes découvertes sont gazeuses, ne permettant pas la vie, ou solides à l'image de la Terre.
Les instruments utilisés aujourd'hui permettent de découvrir des planètes plus petites, de taille similaire à celle de la Terre et à des distances raisonnables pour abriter d'hypothétiques traces de vie.
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« (.) Sans doute dans un ou deux ans, on trouvera des planètes habitables« , a affirmé Stéphane Udry, l'un des chercheurs de l'Observatoire de l'Université de Genève. De là à y trouver des preuves de vie, c'est une autre histoire.
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