Free ne briderait pas l'accès à YouTube
Les résultats de l'enquête menée par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) concernant l'accès à YouTube par les utilisateurs de Free sont tombés. À priori, rien à signaler.
L'ARCEP n'a pas pu mettre en évidence d'éventuelles pratiques discriminatoires dans les modalités d'interconnexion et d'acheminement de trafic de données, explique ITespresso.fr.
L'enquête administrative « concernant plusieurs sociétés, dont Free et Google, relative aux conditions techniques et financières de l'acheminement du trafic » avait été sollicitée par l'UFC - Que Choisir en septembre 2012.
En mai, l'association de défense des consommateurs s'inquiétait du silence radio de l'ARCEP sur le sujet. Elle cherchait à savoir dans quelle mesure il y avait une volonté délibérée de la part de Free de couper les liaisons avec YouTube.
Alors que le groupe de Xavier Niel accuse régulièrement Google et sa plateforme vidéo de générer du trafic asymétrique difficile à absorber pour un FAI.
Rien d'anormal
L'ARCEP se couche après une période d'observation sur six mois. Néanmoins, l'Autorité se déclare vigilante afin « d'éclairer les internautes sur la qualité du service d'accès à l'internet en France », selon le communiqué.
Elle n'a rien constaté d'anormal. Primo, le trafic entre Free et Google s'écoule à travers un lien de « peering » et à travers des interconnexions payantes impliquant des opérateurs de transit IP.
Secundo, « les capacités d'interconnexion et d'acheminement de trafic de données de Free sont congestionnées aux heures de pointe, dans un contexte de hausse constante des usages les plus consommateurs de capacités de transmission de données, à laquelle sont confrontés l'ensemble des FAI ».
Bref, c'est pareil pour tout le monde. Circulez, il n'y a rien à voir.
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