IBM France : 100 ans de transformations technologiques
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
En ouvrant son premier bureau international à Paris en 1914, IBM a lancé une aventure qui dure depuis maintenant 100 ans et qui aura vu une longue liste d'évolutions technologiques : des pointeuses aux cartes perforées, en passant par le micro-ordinateur et dernièrement Watson.
Il y a quelques semaines, Alain Bénichou, PDG d'IBM France évoquait lors d'un point presse les 100 ans d'IBM France. C'est en effet le 15 juillet 1914 que la société américaine du nom de CTR (Computing Tabulating Recording) a ouvert un bureau à Paris sur l'avenue de la République sous l'appellation International Time Recorder. Celle-ci avait pour activité « l'industrie et le commerce de toutes machines horloges et de tous appareils de contrôle, accessoires et appareils similaires », explique le site Cara IBM (Club des anciens retraités et actifs d'IBM). Quelques années plus tard, une seconde entreprise, la société internationale de machines comptables (SIMC), est créée en 1920, dans le but de commercialiser des machines statistiques à cartes perforées. Alain Bénichou, PDG d'IBM France a rappelé qu'à cette époque, la filiale française comprenait deux clients : les chemins de fer du Nord et Renault. En 1922, une usine de production des machines est implantée à Vincennes puis une autre à Lyon pour proposer une alternative à la seule location des machines.
Le temps de la fusion
Dans les années 30, les deux sociétés ITR et SIMC fusionnent pour devenir dans un premier temps « Société française Hollerith, machines comptables et enregistreuses », puis très rapidement la Compagnie Électro-Comptable (CEC). La société compte alors 650 employés. Il faudra attendre la fin de la guerre pour que, le 5 octobre 1948, l'entreprise prenne le nom d'IBM France et s'installe dans des locaux place Vendôme.
L'ère de l'informatique pour les entreprises
Dans les années 50, IBM France va voir débuter le marché de l'ordinateur. En octobre 1955, la calculatrice électronique type 650 débarque à Paris et obtient un bon succès avec 1800 exemplaires vendus. Suivra le 704 avec une invité de marque, Elisabeth Taylor. Il faudra attendre l'ordinateur 1401 qui utilise des transistors et des mémoires à tores de ferrite pour faire entrer IBM France dans l'ère de l'informatique. C'est à cette période-là, en 1963, qu'IBM France inaugure le centre de recherche de la Gaude près de Nice.
La vague de l'ordinateur personnel
Jusqu'au début des années 80, IBM France poursuit son expansion sur l'informatique professionnelle, mais il faudra attendre août 1981 aux Etats-Unis et janvier 1983 pour voir apparaître une révolution, les ordinateurs personnels avec le Personal Computer d'IBM. Après un fort succès, IBM réoriente sa stratégie vers l'innovation.
Une orientation vers l'informatique cognitive
Au centre de cette innovation, on notera deux dates importantes. La première est en 1997, la victoire du superordinateur Deep Blue contre Gary Kasparov lors d'une partie d'échec. Pour la première fois, la puissance de calcul d'un ordinateur l'emportait face à l'expérience et l'intuition d'un champion. Les travaux sur l'informatique cognitive ont trouvé une nouvelle apogée en 2011 avec Watson et son succès au jeu Jeopardy. Cette victoire a ouvert le champ des possibles pour l'intelligence artificielle, le Big Data et l'informatique cognitive. Au point, qu'IBM a récemment créé une division autour de Watson pour des applications dans le domaine de la santé, le commerce, etc.