IBM au secours des mainframes
IBM croit dans la position alternative des mainframes face aux réseaux de serveurs, et il tient à le rappeler. Pour cela, il s'engage dans une campagne de cinq ans visant à promouvoir les mainframes.
Et Big Blue commencera par investir 100 millions de dollars pour simplifier et améliorer la gestion des mainframes dans l'entreprise, ainsi que pour aider les développeurs à automatiser un peu plus les processus de développement et déploiement des logiciels.
Au programme, l'automatisation du contrôle des configurations pour permettre aux administrateurs de prévoir et éviter les problèmes techniques ; l'amélioration de la gestion des actifs applicatifs ; la simplification de l'interface utilisateur pour la configuration et la gestion du réseau.
« C'est la première étape d'un plan de cinq ans qui vise à rendre les mainframes plus simple à utiliser« , a indiqué Bob Hoey, vice-président des ventes 'monde' des mainframes IBM System Z.
L'objectif clairement énoncé par IBM est de proposer une alternative aux grandes entreprises qui dispose de réseaux de 30 à 50 serveurs (pas moins !) susceptibles de migrer vers des systèmes mainframes d'entrée de gamme.
Il sera pourtant difficile d'opposer la complexité des opérations sur les grands systèmes à la relative simplicité des réseaux de serveurs et de leurs systèmes d'exploitation familiers.
Ils disposeraient cependant, selon IBM, d'un avantage : le niveau d'utilisation de certains serveurs Intel serait de 5 % à 15 % ; celui des serveurs Unix de 15 % à 25 % ; mais pour Big Blue, la consolidation de toutes les applications de l'entreprise sur un mainframe peut atteindre 80 % à 100 %.
Il reste qu'il est temps pour IBM d'adopter une nouvelle approche, les ventes de systèmes mainframes ne cessent de chuter. De -8,9 % (4,9 milliards de dollars) en 2005 à -6,2 % (3,9 milliards) en 2010 selon IDC !
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