IBM s'intéresserait à la division Enterprise Services de RIM
« IBM a fait une approche informelle sur la possibilité d'acquérir la division qui exploite le réseau des serveurs sécurisés utilisé pour le support des appareils BlackBerry de RIM. » C'est en ces termes que Bloomberg, citant selon l'expression consacrée deux « personnes proches du dossier », a révélé qu'IBM pourrait s'intéresser à la division Enterprise Services Division de RIM, le système de serveurs sécurisés du fabricant du BlackBerry. Et éventuellement donner un coup de pouce bienvenu pour mettre fin à la spirale mortelle dans laquelle Research In Motion ne semble pas arriver à se détacher.
Pour Samsung c'est non, pour IBM c'est la rumeur.
L'information tombe au moment où Samsung affirme ne pas être intéressé par la reprise de RIM ou éventuellement une licence BlackBerry 10, tandis que se multiplient les analystes qui affirment le contraire ! En fait, il apparaît aujourd'hui que RIM ne pourra s'en sortir sans trouver des partenaires. Le fabricant est isolé, sa technologie n'est pas partagée, et les incidents qu'a rencontré la plate-forme Blackberry font désormais douter de sa capacité à se redresser.
Mais Thorsten Heins, le CEO de RIM, s'accroche au projet Blackberry 10, la convergence annoncée entre la plateforme RIM et le smartphone, dont la sortie a déjà été reportée deux fois. Début 2013 semble aujourd'hui une période plus réaliste. Alors, pour calmer les ardeurs des actionnaires et du marché, RIM va dégraisser : 5000 postes seront supprimés, soit 30% de sa masse salariale. Sans que cela n'annonce d'effet réellement positif.
Le bon plan IBM ?
La reprise de la division services aux entreprises de RIM pourrait donc se révéler être un bon compromis. Pour le fabricant qui pourrait ainsi reprendre son souffle tout en s'offrant la garantie d'un partenaire solide. Pour IBM qui s'offrirait une plateforme reconnue pour la messagerie et les services mobiles à apporter à ses clients.
Même si un tel rapprochement pourrait avoir du sens, rien n'est fait pour autant. Les deux sources anonymes citées par Bloomberg auraient même indiqué que les premiers contacts n'auraient pas abouti ! « Aucune négociation n'est en cours ». Quant aux analystes financiers, ils estiment que la reprise de la division entreprise par IBM pourrait coûter à ce dernier : entre 1,5 et 2,5 milliards de dollars. Seule la Bourse de Toronto (Research In Motion est canadienne) a répondu positivement à la rumeur répandue par Bloomberg.
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