Infrastructures mobiles : Ericsson loin devant, les Chinois en embuscade
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
La part de marché d'Alcatel-Lucent est en baisse
Ericsson reste le roi incontesté des infrastructures mobiles dans le monde. Selon le dernier bilan du cabinet dell'Oro, le géant suédois occupait au quatrième trimestre 2008 la première place de ce marché avec une part de 32%, stable depuis un an.
Nokia Siemens Networks conserve sa deuxième place mondiale avec une part de marché qui s'effrite de 27% à 23%. Le français Alcatel-Lucent complète le trio de tête mais le français voit également sa part se replier. Elle passe de 16% à 14%.
Derrière, les Chinois sont en embuscade. Huawei revendique une part de marché de 12% contre 6% il y a un an. L'équipementier récolte les fruits de ses multiples contrats en Europe et en Asie et fait souvent la différence grâce à une politique de prix très agressive.
Le canadien Nortel occupe la 5e place (avec une part de 6%) mais pour combien de temps encore ? Rappelons que le groupe est officiellement en faillite et commence à vendre ses activités par appartements. Le chinois ZTE a doublé sa présence avec une part de 5%, devant l'américain Motorola qui poursuit sa descente aux enfers avec une part de seulement 4%.
En 2009, seuls les plus costauds pourront s'en sortir. Car selon dell'Oro, le marché mondial des infrastructures de réseaux mobiles ne devrait pas renouer avec la croissance avant 2012. Il devrait reculer de 7% entre 2009 et 2011.
Espoir pour les équipementiers : les réseaux 4G ou LTE (Long term Evolution). Ericsson et Alcatel-Lucent proposent déjà leurs équipements aux opérateurs et misent sur un lancement commercial à partir de 2011-2012. Le marché des infrastructures de réseaux WCDMA ne devrait pas renouer avec une croissance à deux chiffres avant 2012, année où le marché des réseaux LTE devrait tripler, estime dell'Oro.