La Chine libère Liu Di, dissidente sur Internet
Nous l'avions évoqué à propose de la création d'une chaîne de CyberCafés en Chine. Mademoiselle Liu Di, 23 ans, avait été arrêtée en novembre 2002, à la requête du président Hu Jintao, pour avoir critiqué sur Internet le parti communiste chinois, à propos de l'emprisonnement d'un dissident au régime qui s'était exprimé sur Internet.
Arrêtée officiellement pour crimes en relation avec des organisations illégales, Liu Li a finalement passé plus d'un an en prison sans qu'aucune charge sérieuse n'ait pu être retenue contre elle, au point qu'un procureur de Pékin s'est vu contraint de la libérer sur parole, non sans diligenter une nouvelle enquête de police. L'influence de l'occident A l'heure de l'ouverture de la Chine à l'économie occidentale, la critique de la constitution marxiste chinoise est toujours considérée comme un crime, comme a pu le constater Liu Di. Son arrestation en a fait l'égérie des mouvements démocratiques occidentaux qui s'opposent à l'absence de liberté d'opinion et de presse du régime chinois. Le chancelier allemand Gerhard Schroeder, en visite à Pékin lundi dernier, puis Washington lors de la visite du premier ministre chinois Wen Jiabao, auraient profité des discussions sur le respect des droits l'homme en Chine pour évoquer le sort de Liu Di. La dissidence, une expérience 'familiale' Pour la 'petite histoire', la grand-mère de Liu Di, Liu Heng, journaliste, avait été arrêtée en 1957 sur l'ordre de Mao ZeDong et emprisonnée 21 ans en camps de travail, avant d'être réhabilitée en 1978, et de retrouver sa carte du parti communiste ainsi que son emploi de journaliste au People's Daily.
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