La crise boursière, un écueil pour les services informatiques
La récente avarie qui secoue les marchés financiers n'est pas sans poser problème au delà du milieu boursier. Une crispation de leur part, notamment des banques, pourrait avoir des répercutions sur les dépenses informatiques. Et les SSII pourraient bien être les premières victimes.
Selon une information de La Tribune, l'informatique représente 9 % des dépenses des services financiers. Au niveau mondial, les services informatiques peuvent représenter jusqu'à un tiers des dépenses.
De son côté, l'Institut IDC estime qu'en France, l'investissement dans les services informatiques pourrait atteindre la somme de 9,48 milliards d'euros pour l'année 2007. Soit une augmentation de 4,9 % par rapport à l'année 2006.
Les avaries économiques actuelles, même si leur effet demeure réduit pour le moment, devraient quand même avoir des conséquences. Pour sa part, un acteur du secteur interrogé par le quotidien économique estime que les services informatiques devraient s'attendre à une véritable « coup de froid« .
Pour autant, les SSII telles qu'Atos Origin ne doivent pas craindre une chute brutale de leurs revenus. Les investissements devraient donc se poursuivre.
La crainte réelle pourrait, en revanche, provenir d'une crispation du contexte économique dans le secteur des banques. Pour réduire leurs dépenses, ces dernières pourraient être amenées à se tourner vers les marchés émergents.
Les SSII indiennes, par exemple, armées de leurs bas coûts, dameraient le pion aux sociétés européennes ou américaines. Une situation que certaine compagnies françaises on déjà prévue.
Le rachat de Kanbay, une société spécialisée dans la finance, par CapGemini illustre la volonté des groupes européens de se prémunir en cas de crise.
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