La géolocalisation au service du système d'alerte et d'information des populations
Alerter individuellement les citoyens en cas de danger est aujourd'hui presque impossible. Collectivement, le système d'alerte par sirènes est bien architecturé, mais il reste insuffisant. C'est le constat fait par Patrice Calméjane, député UMP en Seine Saint-Denis : « Les « catastrophes naturelles » se répètent dans notre pays avec malheureusement de nombreuses victimes. Si le président de la République a annoncé le 21 juin, l'interdiction totale de toutes nouvelles constructions en zone dangereuse, il reste que nos moyens d'alerte semblent en retard par rapport aux évolutions technologiques. »
Et de proposer la mise en place d'un système d'avertissement par le biais de SMS, une solution qui, à défaut d'être totalement démocratique (tous les Français n'ont pas un téléphone portable), permettra de toucher rapidement une majorité de nos concitoyens. Patrice Calméjane conseille à cet effet de collecter les numéros de téléphone. sur la base du volontariat.
En réponse, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales suggère d'utiliser les nouvelles technologies pour alerter les habitants d'une région en cas de danger, mais d'une façon bien plus efficace. En effet, « le principe d'une alerte géolocalisée est préférable à la constitution d'annuaires, qui présentent l'inconvénient de devoir actualiser de manière continue les coordonnées téléphoniques et posent le problème du stockage d'un volume important de données au niveau national. En outre, rien ne garantit que le titulaire du téléphone portable se trouve dans la zone d'alerte pour laquelle il serait enregistré. »
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La solution est simple : envoyer un message à toutes les personnes se trouvant dans une zone donnée, soit au travers d'un flux de type 'datacast' (des données diffusées à tous les terminaux se connectant à une borne donnée; ici, via le « cell broadcast »), soit en utilisant des techniques de SMS géolocalisés. Ce système pourrait être mis en place - au plus tôt - en 2011. Tous les détails concernant cette initiative se trouvent ici.
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