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La NSA se prononce pour un Internet sous contrôle

À l'occasion de la Defcon 2012, convention de hackers, le général Keith Alexander, directeur de l'agence de sécurité nationale américaine (NSA), s'est prononcé pour un plus grand contrôle d'Internet au titre de la sûreté nationale.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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La NSA se prononce pour un Internet sous contrôle

À la suite de Barack Obama qui a récemment signé un décret controversé destiné à renforcer les prérogatives d'agences fédérales américaines sur les télécommunications et le web, Keith Alexander, directeur de la NSA (National Security Agency), s'est prononcé pour un plus grand contrôle d'Internet au titre de la sûreté nationale.

Dans le but d'amener certains hackers à contribuer à un Internet plus sûr, le général Alexander est intervenu lors de la vingtième édition de la Defcon, grand-messe informatique réunissant à Las Vegas des spécialistes du piratage et de la sécurité.

Une infrastructure perméable ?

Lors de la conférence, Keith Alexander a notamment déclaré que l'infrastructure Internet - décentralisée - devrait être repensée afin de permettre à une agence de renseignements d'envergure telle que la NSA d'identifier au plus vite les hackers qui chercheraient à attaquer des systèmes et réseaux informatiques publics et privés.

Le général Alexander, qui dirige également le département en charge de la sécurité de l'information des forces armées des États-Unis (U.S. Cyber Command), a rappelé qu'Internet n'est pas à l'abri des menaces. « Mon souci est que certaines attaques [en entraînent d'autres] plus destructrices qui pourraient avoir des conséquences pour notre infrastructure nationale critique et l'Internet lui-même », a-t-il déclaré.

Favorable au décret signé début juillet par le Président Obama, Alexander a suggéré que la NSA puisse étendre son contrôle en plusieurs points du Réseau, afin d'en protéger l'infrastructure cour ainsi que l'ensemble des systèmes qui y sont connectés. Interrogé sur le risque d'intrusion dans la sphère privée, sur les problématiques de confidentialité et de neutralité, il a ajouté qu'il n'était pas question d'intercepter quoi que ce soit, mais de prévenir les attaques.

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