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Le Conseil national du numérique validé par le gouvernement

Hier encore incertain sur son avenir, le Conseil national du numérique (CNNum) poursuivra ses missions et ouvrira ses portes aux représentants des consommateurs sur décision de Fleur Pellerin, ministre déléguée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Le Conseil national du numérique validé par le gouvernement

Créé le 29 avril 2011 par décret signé du prédécesseur de François Hollande (PS) à la présidence de la République, Nicolas Sarkozy (UMP), le Conseil national du numérique poursuivra ses missions sous le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, observe le quotidien Les Échos dans son édition du 10 juin.

Sceptique sur l'opportunité de « multiplier à l'infini les autorités administratives » durant la campagne présidentielle, Fleur Pellerin, actuelle ministre déléguée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, souhaite que l'instance constituée de dix-huit personnalités de la filière s'ouvre aux représentants des consommateurs, universitaires et autres membres de la société civile.

Vers une augmentation des ressources du CNNum ?

En avril dernier, à l'approche de l'élection du chef de l'État français, le bureau du CNNum a été renouvelé pour un mandat d'un an. Patrick Bertrand, directeur général de Cegid et cofondateur de l'Afdel (Association française des éditeurs de logiciels), a succédé à Gille Babinet, entrepreneur et investisseur, à la présidence du Conseil.

Par ailleurs, Jean-Baptiste Descroix-Vernier (Rentabiliweb), Alexandre Malsch (Melty), François Momboisse (Fevad) et Bruno Vanryb (Avanquest) ont été nommés vice-présidents respectivement en charge des libertés, des jeunes pousses, de la compétitivité et de l'innovation.

Le bureau ainsi constitué s'est depuis félicité de la création d'un fonds national d'amorçage (FNA) dédié à la filière. Il a par ailleurs proposé de réformer la législation relative à la mise à disposition des données publiques (open data).

Le Conseil, qui emploie trois permanents (les membres du bureau ne sont pas rémunérés), réclame aujourd'hui un renforcement de ses moyens, pour être « encore plus efficace, notamment au niveau international ».

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