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200 000 heures de tests pour l'IT des JO de Londres

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Maître d'oeuvre de l'IT des JO de Londres, Atos Origin a commencé cette semaine l'infrastructure à dure épreuve. Premier échauffement sous la houlette de Michèle Hyron, responsable de l'intégration.

Londres - Pour que l'informatique des prochains Jeux Olympiques et paralympiques de Londres soit prête pour le 27 juillet 2012 et sans la moindre faille jusqu'à leur clôture le 9 septembre, elle doit s'entraîner aussi intensivement que les athlètes eux-mêmes. Le compte à rebours a donc commencé cette semaine pour un premier set de sept disciplines (dont l'athlétisme, le tennis, le basket-ball, le volley-ball et le triathlon) au Technology Lab, dans une tour du Canary Wharf, à Londres. La campagne durera pas moins de 200.000 heures, jusqu'à la veille même des épreuves, et mobilisera quelque 3500 techniciens.

Après Salt Lake City, Athènes et Pékin, ce projet de gestion de la qualité sans équivalent sera géré par Michèle Hyron, petit bout de femme sans prétention. Elle est dans l'équipe Olympic Games & Special Events d'Atos Origin depuis le début, en 2002, mais elle en a gravi les échelons à chaque épreuve. La voilà à présent directrice de l'intégration, après avoir été pendant treize ans, toujours chez Atos, chef de projet intégration logiciels et systèmes dans le nucléaire.

Epreuve de migration vers Windows 7 et virtualisation

« Les applications et les méthodes de tests, explique-t-elle, sont bien entendu toujours reprises des JO précédents. Mais elles doivent suivre les évolutions technologiques et fonctionnelles demandées par le Comité olympique international et les autorités locales. A chaque fois, nous améliorons donc nos stratégies et nos scénarios, qui sont donc toujours plus valides et plus complets. Tout le groupe en profite ensuite par des transferts de connaissances et de personnel. »

London 2012 concrétisera trois ou quatre évolutions. Tout d'abord, le passage de Windows XP à Windows 7. Pour la première fois, l'informatique des JO généralisera également la virtualisation pour quelque 900 serveurs. Une virtualisation sous Microsoft Hyper-V pour les applications en environnement Microsoft, et par containers pour toutes celles tournant sur la dernière version des serveurs Unix Oracle Solaris. Les flux de données seront désormais diffusés vers les médias dans un seul protocole, et non plus une petite dizaine comme auparavant. Ce qui simplifiera grandement la gestion des correctifs. Les commentateurs pourront également accéder désormais aux bases de données des résultats à distance (Remote CIS), sans être physiquement présents aux Jeux. Quant aux internautes, ils vont enfin pouvoir personnaliser leur interface, avec MyInfo.

Course de relais avec les partenaires

Atos Origin veille également à la bonne intégration des sept autres partenaires technologiques de l'événement : BT pour les communications fixes et mobiles ainsi que pour l'hébergement du site web; Cisco pour le réseau dédié (et non plus Nortel, comme à Vancouver); Omega pour l'acquisition des résultats; Airwave pour le réseau radio dédié; Panasonic pour les systèmes audio, vidéo et TV; Acer pour les terminaux desktop et portables (et non plus Lenovo comme à Pékin); et Samsung pour les applications de téléphonie mobile.

Outre les évolutions logicielles, les tests porteront donc également sur l'ensemble des interfaçages. D'abord au Technology Lab, puis sur les sites sportifs eux-mêmes, au fur et à mesure de leur mise à disposition, à l'occasion d'épreuves fictives préliminaires. Tous les dispositifs seront soumis à tous les scénarios catastrophes imaginables (une centaine désormais) : simulation d'erreurs, infections virales, coupures intempestives, surcharge, alertes incendie, doubles médailles d'or. Mais l'expérience montre que les erreurs humaines sont finalement plus à craindre que les incidents techniques. En avril, puis en mai 2012, auront donc encore lieu deux « technical rehearsals », pour vérifier que chacun applique la bonne procédure en cas d'imprévu.

La division Olympic Games & Major Events d'Atos est évidemment certifiée CMMI et compte une dizaine de certifiés Itil pour la gestion des configurations, des incidents, des problèmes et des changements.

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Les Français sont de plus en plus branchés high-tech - Actualités - Silicon.fr
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Les Français sont de plus en plus branchés high-tech

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Bien qu'à la traîne en matière d'innovation depuis quelques années, une récente étude de l'INSEE met en exergue le fait que les français sont de plus en plus friands des produits technologiques qu'ils ont allègrement consommés en 2004

Ordinateurs, Internet, téléphones portables. Les Français sont de plus en plus nombreux à s'équiper et leurs dépenses explosent. Les achats en technologies de l'information et de la communication ont augmenté de

12,2% en volume en 2004, d'après les « Tableaux de l'économie française » publiés jeudi par l'INSEE. Côté ordinateur, près de 45% des foyers disposent d'un PC ou d'un portable. Les ménages les plus aisés et les plus diplômés, ainsi que les couples avec enfants, sont les mieux équipés. Ainsi, 80,4% des cadres et professions intellectuelles supérieures disposent d'un ordinateur, mais seulement 18,4% des retraités sont équipés. Les Français sont de plus en plus nombreux à se brancher à Internet: 30,3% des foyers étaient connectés au web en 2004, soit cinq fois plus qu'en 1999. Par ailleurs, près de 24 millions de Français, soit 46,3% des personnes de 11 ans et plus, sont des internautes, c'est-à-dire qu'ils ont accès à Internet quel que soit le lieu de connexion (domicile, travail, école, cybercafé, bibliothèque). L'Internet à haut débit poursuit son expansion: 4,9 millions de foyers y ont accès, par le câble ou l'ADSL. Par ailleurs, l'Hexagone compte 10,6 millions de cyberacheteurs. Autrement dit, plus d'un Français sur six achète en ligne. Au 31 décembre 2004, 44,5 millions de Français disposaient d'un téléphone portable (+6,9% en un an). 72% de la population était équipée d'un mobile, contre un peu plus de 19% en 1998. Et ils ne l'utilisaient pas uniquement pour parler: plus de dix milliards de SMS ont été échangés en 2004. De son côté, le minitel poursuit son déclin, avec 12,5% des ménages équipés, contre 30,3% pour la connexion Internet. Enfin, les foyers sont 86,5% à disposer d'un téléphone fixe, 70,6% d'un magnétoscope et 94,8% d'un téléviseur couleur. L'INSEE a remarqué un « engouement » pour la nouvelle génération de téléviseurs (LCD et plasma). Au total, les ménages consacrent 3,3% de leurs dépenses aux biens et services des technologies de l'information et de la communication.

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