Les développeurs heureux au travail mais mal payés ?
Recherchés par les recruteurs, les développeurs en France sont plutôt satisfaits. Mais une majorité s'estime mal payée. C'est le résultat d'une enquête réalisée mi-avril auprès de 702 développeurs, architectes et autres profils techniques par la plateforme de recrutement IT JobProd.com.
Premier enseignement : le profil type des professionnels ayant répondu au sondage est celui d'un homme (90 % des répondants) de 30 ans en moyenne, doté d'une expérience professionnelle de 6 ans. Près de 36 % des répondants disent travailler pour un éditeur de logiciels, 22 % pour une société de services informatiques ou un cabinet de conseil IT, et 12 % pour une agence web. L'Île-de-France abrite à elle seule 41 % des développeurs et profils techniques interrogés.
Heureux au travail.
Près de 82 % des répondants se déclarent heureux à leur poste (un sentiment qui a peu évolué par rapport à 2015). De plus, 65,8 % disent apprécier (« beaucoup » pour 26,3 % d'entre eux, un peu pour 39,5 %) le stack technique utilisé dans le cadre professionnel.
Si l'optimisme l'emporte, les salaires ne satisfont pas toujours les développeurs.
Malgré des salaires inégaux
55,3 % des développeurs et autres profils tech estiment ne pas être bien payés (parmi eux, 32,9 % se disent « pas vraiment » bien payés et 22,4 % « pas du tout » bien payés). Mais ils sont tout de même 38,2 % à se déclarer « plutôt » bien payés, et une minorité (6,6 %) s'estime même très bien payée.
En 2015, le salaire moyen de développeurs maîtrisant le langage Ruby ou Python était supérieur de 8,2 % à celui de l'ensemble des profils techniques interrogés par JobProd.
Relever des défis
Le salaire n'est pas, et loin de là, l'unique critère de motivation des développeurs. Pour 22,5 % des répondants, le défi technique à relever est le critère le plus important pour être heureux au travail. Suivent : l'environnement de travail (17,2 %), les possibilités d'évolution (11,9 %), l'équipe technique dans lequel le développeur évolue (10,7 %), le management (10,6 %) et, enfin, le salaire (7,9 %).
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