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Les salariés d'IBM France ne veulent pas d'un patron chinois

Un syndicat réclame une clause de conscience pour les salariés. Le rachat des PC d'IBM par Lenovo passe mal

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Les salariés d'IBM France ne veulent pas d'un patron chinois

Un vent de fronde souffle chez IBM France. Selon

le Figaro, le syndicat CGC a demandé à la direction l'application d'une clause de conscience pour les salariés de l'activité PC. Une activité, on le sait, transférée au chinois Lenovo pour 1,25 milliard de dollars. Ce transfert passe mal et le syndicat souligne que les salariés ne retrouveront pas les mêmes valeurs dans la filiale d'un Etat totalitaire ». Pour la CGC, les salariés d'IBM « s'étaient identifiés à une culture d'entreprise et à des valeurs. Ils sont sûrs de ne pas les retrouver », en travaillant pour Lenovo. Ils sont « confrontés à un choix cornélien: accepter ce transfert contre leur éthique ou le refuser et être de fait démissionnaires et privés de tout droit à indemnité de licenciement. Doit-on en effet travailler en toute conscience au service d'un Etat si peu respectueux des droits des travailleurs. Où se situera le niveau de respect de la personne humaine », s'interroge le premier syndicat d'IBM France. Des fonds américains participeront à la reprise des PC d'IBM

Le chinois Lenovo, qui a annoncé la reprise de l'activité PC d'IBM, vient de recevoir 350 millions de dollars de la part de trois fonds d'investissements américains. 150 millions serviront à financer le rachat. Ces trois fonds sont: Texas Pacific Group, General Atlantic et Newbridge.

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