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Pour 76% des cadres, la transformation numérique est engagée

Les cadres utilisent le numérique au quotidien et font l'expérience de méthodes collaboratives nouvelles. Mais l'organisation pyramidale du travail reste la norme en France.

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Pour 76% des cadres, la transformation numérique est engagée

Désormais cinquantenaire, l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) a commandé au cabinet Elabe une enquête centrée sur l'impact de la transformation numérique sur le quotidien professionnels des cadres du secteur privé. Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillion de 1500 cadres et de 502 responsables RH entre septembre et octobre 2016.

Pour 76% des cadres interrogés, la transformation numérique au sein de leur organisation est réalisée (34%) ou en cours (42%). Mieux encore : 87% des cadres et 95% des RH jugent « positif » l'impact global de cette transformation, selon l'étude. Il faut dire que cette transformation ne se résume pas « à la diffusion et à l'usage d'outils numériques ». Elle se traduit également par « de nouvelles méthodes collaboratives et participatives » de travail et de formation, selon l'étude. Ces pratiques se diffusent, certes, mais « moins de 2 cadres sur 3 estiment en faire l'expérience aujourd'hui ».

Transformer, sans bouleverser la hiérarchie

87% des cadres et 95% des RH interrogés pour l'Apec jugent que cette transformation a un « impact global positif ». qui ne bouleverse pas l'ordre établi. Ainsi, malgré la promesse de méthodes collaboratives et participatives nées de la transformation numérique, « l'organisation pyramidale et hiérarchique du travail reste majoritaire dans les entreprises en France », selon l'organisation.

Autre enseignement de l'enquête : lorsqu'ils sont invités à se projeter dans 10 ans, « les cadres décrivent des parcours individuels linéaires ». La mobilité étant « réduite au changement d'entreprise ». Autrement dit, ils envisagent une vie professionnelle quasi équivalente à ce qu'ils connaissent aujourd'hui. En revanche, ils conçoivent plus facilement, « pour les autres », qu'il soit nécessaire de renoncer à la sécurité d'un poste, d'avoir des parcours en dents de scie et des mobilités « plurielles ».

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